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Sing Sing - une prison américaine, Ossining

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Dater de:
00.00.1826
Adresse:
354 Hunter St, Ossining, NY 10562, USA (Нью-Йорк, США)
Téléphone:
+1 914-941-0108
Page d'accueil:
Propriétaire:
New York State Department of Corrections and Community Supervision
But:
тюрьма с максимально строгим режимом
Territoire politique:
Нью-Йорк
Catégories:
Coordonnées:
41.152336902925,-73.8686084748

Sing Sing est une prison américaine de l’État de New York, située à une cinquantaine de kilomètres au nord de la ville de New York, sur les rives de l'Hudson, dans le village d'Ossining.

La prison est toujours en fonctionnement au début du xxie siècle et sa capacité est de 1 700 prisonniers. Elle est classée comme établissement de sécurité maximale et a été le lieu, avant 2004, d'exécutions capitales.

Le nom de la prison vient du nom du village situé sur l'emplacement d'origine. C'est une déformation du nom indien(Algonquin) "Sinck Sinck" (ou "Sint Sinck") qui désignait ce même emplacement.

Le nom du village a été changé en Ossining depuis 1901 pour éviter la confusion avec l'établissement pénitentiaire, beaucoup plus connu.

Histoire

Construction

En mars 1796, la décision de construire deux prisons dans l'État de New York est prise, une à Albany, l'autre dans le sud de la ville de New York. Une équipe d'inspecteurs, chargée de visiter les prisons, acheter les vêtements, le mobilier et les infrastructures, est également mise en place. Aucune prison n'est finalement construite à Albany, mais à Auburn, dont l'édification débute en avril 1815 pour ouvrir un an plus tard.

La construction de la prison débute en 1825, sous la supervision d'Elam Lynds, directeur de la prison d'Auburn mandaté par les autorités new-yorkaises. Il s'inspire d'une prison visitée dans le New Hampshire, où le travail des détenus pour la construction est encouragé. Il choisit le lieu-dit de Mount Pleasant dans le village de Sing Sing (traduisible par « pierre sur pierre »), et sélectionne cent détenus dans sa prison, afin d'extraire dans une carrière voisine le marbre nécessaire à sa construction. 20 100 dollars servent à l'achat des 130 acres de terrains.

Sing Sing au XIXe siècle

Une fois achevée, en 1826 la prison demeure auto-suffisante grâce aux profits de l'exploitation du marbre. Elle est à ce titre considérée comme une prison modèle et se distingue aussi au xixe siècle par la rigueur de ses règles de détentions, imposant la loi du silence et le port d'uniformes rayés et autorisant les châtiments corporels. Des scandales parcourent néanmoins la direction d'Elam Lynds, comme la grossesse d'une prisonnière ou encore la détérioration des conditions de vie des prisonniers. En 1861, le gouverneur de l'État est obligé d'envoyer l'armée pour réprimer une émeute.

Sing Sing au XXe siècle

Un gardien notable arrivé en 1914, Thomas Mott Osborne tente de moderniser la prison, comme le laissait supposer sa réputation et ce qu'il avait vu incognito à la prison d'Auburn. Il souhaite centrer son action sur ce qu'il appelle la Mutual Welfare Society. Un conseil d'administration élu par les détenus s'occupe de maintenir l'ordre et de punir les infractions aux lois. Au départ moqué par la presse, les résultats probants de cette expérience le conduisent à se voir félicité de toutes part. C'est alors la fin des privilèges pour les détenus influents qui corrompaient les gardiens. Certains d'eux tentèrent en vain d'attaquer Thomas Mott Osborne pour des abus et une mauvaise gestion, mais la justice prononce un non-lieu et un retour du gardien à la prison de Sing Sing.

Un autre gardien qui marque l'institution est Lewis Lawes, arrivé en janvier 1920. Il y a alors 795 détenus hommes et 102 détenues femmes. Il veille à confier des postes à des détenus modèles de confiance, comme celui de barbier. Fait notable sous son exercice, un reporter du New York Daily News, qui avait dissimulé un appareil photo sur sa cheville, parvient à photographier le moment où la première décharge d'électricité transite par le corps de Ruth Snyder, une femme meurtrière de son mari qui avait été condamnée à mort par chaise électrique. La photo fait scandale et conduit Lewis Lawes à abandonner les méthodes les plus brutales et les abus des gardiens et surtout mettre en œuvre des réformes historiques concernant les condamnations à mort.

Sing Sing au xxie siècle

En 1996, Katherine Vockins lance le programme Rehabilitation Through the Arts (RTA) à destination des prisonniers. Il vise à donner à certains des cours d'art dramatique, dans le but de monter des pièces et de leur offrir une formation qui pourra leur servir une fois sortis de prison. Le programme a un tel succès qu'il est étendu à cinq autres prisons new-yorkaises.

Un projet est actuellement à l'étude pour convertir la prison en musée.

Détenus notables

  • Lepke Buchalter
  • Monk Eastman
  • Albert Fish
  • Ethel et Julius Rosenberg
  • Harry Strauss
  • Joseph Valachi
  • Lucky Luciano

Dans les arts

Sing Sing fait partie des prisons qui ont marqué la culture populaire américaine.

Cinéma
  • Audrey Hepburn s'y rend dans le film Diamants sur canapé (Breakfast at Tiffany's).
  • Un personnage du film Phantom of the Paradise de Brian de Palma y est condamné à l'emprisonnement.
  • Paul Vitti (Robert De Niro) y est emprisonné à la fin du film Mafia Blues.
  • Dans le film Constantine, réalisé par Francis Lawrence en 2005, il est fait mention d'une chaise électrique provenant de la prison de Sing Sing sur laquelle 200 condamnés auraient été mis à mort.
  • Dans le film Citizen Kane, réalisé par Orson Welles en 1941, Charles Kanes (Orson Welles) menace son adversaire politique Getty de l'envoyer à la prison de Sing Sing.
  • Dans le film de Brian de Palma, L'Impasse (Cartlito's way) le personnage interprété par Al Pacino sort de la prison de Sing Sing au début du film.
  • Nick Cassidy (Sam Worthington) y est emprisonné au début du film Dos au mur.
  • Dans la série Castle, réalisée par ABC Studios, Marcus Gates est un ex-prisonnier de la prison de Sing Sing soupçonné du meurtre de huit femmes.
  • Dans le film Hudson Hawk, Danny Aiello attend Bruce Willis à la sortie de la prison au tout début du film.
  • Dans le film Les Producteurs, réalisé par Susan Stroman en 2005, l'officier de Police dit à Franz Liebkind (Will Ferrell) qu'il sera envoyé à la prison de Sing Sing pour avoir tiré sur Roger DeBris (Gary Beach) et Carmen Ghia (Roger Bart).
  • Dans le film Vingt mille ans sous les verrous, plus de la moitié du temps l'action s'y déroule.
  • Dans le film Café Society de Woody Allen, le frère du héros est incarcéré puis exécuté à Sing Sing.
Musique
  • Serge Gainsbourg la cite dans la chanson Chez Les Yé-Yé en 1963 : « Oui à Sing-Sing je finirai ».
  • Claude Nougaro lui consacre une chanson : « Sing Sing Song », qui est une adaptation de « Work Song » standard de jazz créé par Nat Adderley.
  • Jean-Pierre Ferland a composé une chanson qui s'intitule Sing Sing. « Je sors de Sing Sing... ».
  • Thierry Hazard lui consacre une chanson sur son premier album (Pop music).
Littérature
  • Un personnage de Georges Simenon y est emprisonné dans le roman policier Le Chien jaune.
  • C'est le lieu d’exécution du "faux" Giovanni Cafarello dans le roman de Timothée de Fombelle, Vango.
  • C'est là où Monroe Edwards, faussaire célèbre, meurt dans la nouvelle Bartleby de Herman Melville.
Jeux vidéo
  • The Kid, personnage principal du jeu Driver: Parallel Lines y est condamné pendant 28 ans pour meurtre.

Sources: wikipedia.org, wikimapia.org, timenote.info

Événements

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Breakfast at Tiffany'sBreakfast at Tiffany's02.01.1961en, lv, ru

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Personnes affectées

Vārds Dzimis Miris Langs
pas encore définiКид  ТвистерКид Твистер10.05.190612.11.1941ru
pas encore définiЛепке БухальтерЛепке Бухальтер06.02.189704.03.1944ru
pas encore définiAnna AntonioAnna Antonio00.00.190609.08.1934en, ru
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pas encore définiЮлиус РозенбергЮлиус Розенберг12.05.191819.06.1953ru

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