fr

Françoise Hardy

Cette personne at-elle pas d'images. Cliquez pour ajouter de nouveaux!
Date de naissance:
17.01.1944
Date de décès:
11.06.2024
Nom de jeune fille de la personne de:
Françoise Madeleine Hardy
Noms supplémentaires:
Франсуаза Арди, Франсуаза Мадлен Арди
Catégories:
Acteur, Chanteur, Musicien, Écrivain
Nationalité:
 français
Cimetière:
Réglez cimetière

Françoise Hardy, née le 17 janvier 1944 à Paris et morte le 11 juin 2024 dans la même ville, est une autrice-compositrice-interprète et actrice française.

Le répertoire de Françoise Hardy, basé sur des mélodies mélancoliques qu'elle affectionne, est en grande partie le reflet des doutes, des interrogations et de l’anxiété que suscitent en elle les tourments des relations sentimentales et de la nostalgie en général. À son apogée, elle chante en français, anglais et allemand.

Parallèlement à l'écriture de chansons, elle s'est intéressée à l’astrologie dans laquelle elle voyait un complément à la psychologie.

Mariée à Jacques Dutronc, elle est la mère de Thomas Dutronc, également chanteur.

Françoise Hardy - Le Large (Audio officiel)

Biographie

Enfance, adolescence et apprentissage de la chanson

Françoise Madeleine Hardy est née à la clinique Marie-Louise de la cité Malesherbes, en haut de la rue des Martyrs, le 17 janvier 1944 vers vingt et une heure trente lors d'une alerte à la bombe sous l'occupation allemande. Johnny Hallyday, qui a participé au même courant musical yéyé du début de leur carrière, y est né quelques mois plus tôt. La jeunesse de Françoise Hardy se déroule en vase clos dans un deux pièces au 24, rue d'Aumale, dans le 9e arrondissement de Paris, auprès d’une mère aide-comptable dont elle porte le nom de naissance, Madeleine Hardy, restée célibataire, et d’une sœur cadette, Michèle, née le 23 juillet 1945 et décédée en 2004. Sa mère dort dans la salle à manger et Françoise partage la chambre avec sa sœur.

Son père, Étienne Dillard, directeur d'une fabrique de machines à calculer, frère d'un jésuite, Victor Dillard, résistant, déporté à Dachau, est issu d'une famille bourgeoise de Blois. Divorcé d'une première épouse et remarié en 1938 avec Renée Hélène de Bakounine, de la noblesse russe, dont il divorce en 1967, il est rarement présent et oublie souvent de payer la pension alimentaire ou les frais scolaires. Il ne reconnaîtra ses filles que bien plus tard.

Françoise Hardy passe régulièrement les week-ends chez ses grands-parents maternels, qui habitent Aulnay-sous-Bois, rue du Tilleul. Sa grand-mère se montre désagréable avec son entourage et Françoise, qui en subit les brimades, en est profondément affectée. Quant à son grand-père, le plus souvent mutique à force d'être rabroué par sa femme, il ne lui adresse pour ainsi dire qu'une seule fois la parole, en 1962, alors qu'elle est propulsée au devant de la scène, par cette simple question, « Es-tu heureuse au moins ? », qui la touche particulièrement ce jour-là, peu habituée à de la tendresse de sa part. Bien qu'elle fasse souvent des cauchemars la nuit chez ses grands-parents, elle cherche à se divertir la journée avec de la lecture, en dégustant les fruits du jardin potager et plus tard devant la télévision, malgré les restrictions de sa grand-mère qui la laisse regarder uniquement les films du dimanche après-midi et La Séquence du spectateur qui lui fait découvrir d'autres horizons. Toutefois elle s'impatiente que sa mère revienne la chercher ou, plus tard, de rentrer avec sa sœur, parfois même à pied.

Françoise Hardy effectue sa scolarité dans une institution religieuse de la rue La Bruyère, chez les sœurs trinitaires, à l'initiative de son père. Elle déteste cette école en raison de la situation familiale de ses parents qui ne vivent pas ensemble, du fait que son père paie tardivement les frais de scolarité, de sa différence sociale et d'âge qui lui fait sauter une classe, ou de son introversion qui l'empêche de se lier avec les autres filles. Les rares bons souvenirs qu'elle en garde sont les communions, pour les images pieuses et sa jolie robe, et celui d'avoir joué l'infante puis Chimène dans la pièce de théâtre Le Cid. Elle passe ses vacances d'été avec sa sœur, pendant près de huit années, en Autriche, chez Hedwig Welser (« tante Hedi ») et ses enfants qui ne parlent pas un mot de français dans la maison Plumeshof, entre Innsbruck et Natters. Elles s'y rendent seules avec l'Orient-Express, sans leur mère ; cette séparation est encore vécue par elle comme une déchirure les premières années. Elles y vont pour apprendre l'allemand sur les conseils d'un ami de leur mère, le baron Gilbert von Giannellia. C'est dans ce paradis perdu dont elle gardera de bons souvenirs qu'elle découvre les œuvres de Simone de Beauvoir qui la passionnent à l'Institut français d'Innsbruck où elle emprunte des livres.

Complexée et sentimentale, la jeune Françoise se réfugie dans la lecture et l'écoute de chansons diffusées à la radio. Ses premiers souvenirs musicaux vont de Georges Guétary, son chanteur préféré car elle le trouve beau, à Tino Rossi, Luis Mariano et Charles Trenet. Mais ce qui change sa vie est la découverte sur la station Radio Luxembourg du rock 'n' roll et de la musique pop. Elle déclare à ce sujet : « C'est venu au début des années 1960, quand ma mère a acheté une radio et, en tournant le bouton, je suis tombée sur une station anglaise qui était Radio Luxembourg anglais, et cela a été déterminant dans mon existence car c'est là où j'ai découvert une musique qui me touchait au-delà de tout ; et, d'un seul coup, il n'y a eu que cela qui a compté pour moi. » Elle apprécie particulièrement The Everly Brothers, Elvis Presley, Cliff Richard (Move ItLivin' Lovin' DollTravellin' Light), Brenda Lee et sa chanson I'm Sorry qu'elle trouve sublime. À cette époque, elle aime acheter ses disques dans une boutique rue de la Chaussée-d'Antin en face des Galeries Lafayette, et quand cette boutique, qui paraissait branchée, n'avait pas ce qu'elle demandait, ce qui arrivait assez souvent, elle ressortait avec une sorte de fierté en se disant qu'elle connaissait des choses géniales que ces disquaires ne connaissaient pas. À seize ans, comme récompense de sa réussite à son premier bac en juin 1960, elle demande une guitare.

« J'avais demandé une guitare quand j'ai été reçue à mon premier bac. On m'a demandé ce que je voulais comme récompense, alors j'ai demandé une guitare. Et puis, une fois que j'ai eu mon deuxième bac, alors je me suis occupée de la guitare que j'avais délaissée pendant un an, enfin dont je ne m'étais pas occupée du tout pendant un an, et puis j'ai fait quelques chansons. »

— Visiteur d'un soir, RTS, 17 juillet 1963

Aidée d’une méthode d'apprentissage sommaire, elle s’essaye à poser quelques accords sur des mots qui traduisent ses états d'âme et se met à rêver d’un métier ayant un rapport, de près ou de loin, avec le milieu musical.

Le 24 février 1961, elle assiste au premier festival international de rock au palais des Sports à Paris pour y écouter Richard Anthony. Mais, alors qu'elle ne s'y attendait pas, elle est fascinée par la performance de Johnny Hallyday qui surpasse celle de Richard Anthony.

Après une première année d’études supérieures d'allemand à la faculté des lettres de Paris, une annonce du journal France-Soir, dans la rubrique Les Potins de la commère, retient son attention, car son rêve est de faire un disque : la maison de disques Pathé-Marconi souhaite auditionner de jeunes chanteurs. Françoise obtient un rendez-vous et passe un essai qui reste sans suite, mais qui l'encourage à continuer car elle n'a pas été jetée dehors. Avant de contacter d’autres maisons de disques , elle s'inscrit au Petit Conservatoire de la chanson de Mireille ; elle y reste deux ans.

Elle se présente ensuite chez Vogue, un Label discographique qui produit notamment Johnny Hallyday et souhaite lui trouver un pendant féminin. Elle auditionne une première fois avant les vacances d'été dans les studios d'enregistrement de Villetaneuse. Il lui est conseillé d'apprendre la mesure avec un pianiste pour que les musiciens puissent l'accompagner. L'ingénieur du son de Vogue, André Bernot, la contacte après les vacances pour lui proposer des cours de solfège. La deuxième audition a lieu dans les bureaux parisiens de Vogue avec le responsable des auditions, Jacques Wolfsohn, qui, après quelques minutes à peine, lui demande les coordonnées de ses parents pour lui faire signer un contrat. De cette audition, Françoise Hardy déclare en 2016 : « Cela a vraiment été le plus grand bonheur de ma vie professionnelle. Je me revois encore sortant du 54 rue d'Hauteville où étaient les bureaux de la maison Vogue et étant dans la rue comme sur un nuage, et en ayant envie d'embrasser tous les passants. » Le 14 novembre 1961, le directeur artistique de Vogue lui fait signer le contrat.

Vie privée

Françoise Hardy partage la vie du chanteur et acteur de cinéma Jacques Dutronc de 1967 aux années 1990. Ils ont un fils, Thomas Dutronc, né le 16 juin 1973, ils se sont mariés le 30 mars 1981 à Monticello en Haute-Corse. Depuis leur séparation en 1991, le couple n'a pas coupé les ponts, et reste marié ; elle vit à Paris, et lui a refait sa vie avec une ancienne maquilleuse, rencontrée lors du tournage de l'un de ses films, il réside dans la maison familiale sur les hauteurs de Monticello. Atteinte d'un cancer, elle ne fait pas d'apparition en public.

Sources: wikipedia.org, timenote.info

Pas de lieux

    loading...

        NomLienDate de naissanceDate de décèsDescription
        1Roger VadimRoger VadimCollègue26.01.192811.02.2000
        2Paco RabannePaco RabanneCollègue18.02.193403.02.2023

        Aucun événement fixés

        Mots clés