Louis Antoine de Bourbon
- Date de naissance:
- 02.08.1772
- Date de décès:
- 21.03.1804
- Nom de jeune fille de la personne de:
- Louis-Antoine-Henri de Bourbon-Condé
- Noms supplémentaires:
- Louis Antoine De Burbon, Louis Antoine Henri de Bourbon, Duke of Enghien , Луи́ Антуан - Конде Анри де Бурбон, Louis Antoine Henri de Bourbon, Duke of Enghien, Луи́ Антуан Анри де Бурбон-Конде, гер
- Catégories:
- Duc, Knèze (prince, duc)
- Nationalité:
- français
- Cimetière:
- Réglez cimetière
Louis-Antoine-Henri de Bourbon-Condé, connu dans l'histoire comme le duc d'Enghien, né le 2 août 1772 à Chantilly et mort le 21 mars 1804 à Vincennes, est un prince du sang français. Il est le 10e et dernier duc d'Enghien, et le dernier descendant de la maison de Condé.
Biographie
Louis-Antoine-Henri de Bourbon-Condé naît le 2 août 1772 à Chantilly, il est le fils unique de Louis, dernier prince de Condé, et de Louise-Marie-Thérèse-Bathilde d'Orléans. À sa naissance, il est ondoyé par Gérard Billet, curé doyen de la chapelle de Chantilly de 1733 à 1786. Après un début d'union romanesque, ses parents se séparent en 1781. Sa mère est confinée au château de Chantilly.
À l'âge de bientôt 13 ans, Louis-Antoine-Henri de Bourbon-Condé est baptisé, le 17 mai 1785, en présence de la famille royale en la chapelle royale du château de Versailles par Armand de Roquelaure (1721-1818), évêque de Senlis et premier aumônier du roi : son parrain est le roi Louis XVI et sa marraine est la reine Marie-Antoinette.
Dès 1789, quelques jours après la prise de la Bastille et devant les troubles révolutionnaires, le jeune duc d'Enghien, âgé de 17 ans, rejoint l'Armée des émigrés qui se forme outre-Rhin sous le commandement de son grand-père, le prince de Condé et de son père, le duc de Bourbon. Le but de cette armée est de marcher sur la France pour rétablir la royauté.
En 1792, le duc d'Enghien prend la tête de l'auto-proclamée « Armée royale française ». Cette dernière s'engage dans le débarquement (avortée) en France aux côtés des armées alliées autrichienne et prussienne réunies sous le commandement du duc Charles-Guillaume Ferdinand de Brunswick. Malgré l'échec, le 2 février 1794, il reçoit des mains du comte de Provence la croix de Saint-Louis pour son comportement valeureux dans l'armée de Condé.
Il se réfugie à Ettenheim, dans le margraviat de Bade, à quelques lieues de la frontière française.
Ses projets de mariage avec la princesse Caroline de Bade ayant été contrariés par le margrave Charles-Frédéric, il vit ouvertement avec la femme de sa vie, Charlotte de Rohan-Rochefort.
Arrestation et exécution
Napoléon Bonaparte, Premier consul de France, le soupçonne d'être à l'origine d'un nouveau complot royaliste en compagnie de Dumouriez5, à la suite d'une perquisition chez Armand de Chateaubriand (le cousin de François-René de Chateaubriand) qui fut fusillé plus tard. Il le fait enlever dans le grand-duché de Bade, par une troupe de soldats menés par le général Ordener, dans la nuit du 15 au 16 mars 1804.
Le duc est presque immédiatement traduit devant un conseil de guerre présidé par Pierre-Augustin Hulin. Après un simulacre de jugement, il est condamné à mort et fusillé dans les fossés du château de Vincennes le 21 mars 1804. Son corps est jeté dans une tombe creusée à l'avance au pied du pavillon de la Reine.
Cette exécution, presque sans intérêt politique, soulève des vagues d'indignation dans les cours européennes. Les royalistes accusent Bonaparte de s'être lâchement débarrassé du dernier descendant de l'illustre maison de France. Mais beaucoup de ceux qui s'étaient émus du sort du duc d'Enghien se rallièrent à Napoléon dès que celui-ci parut solidement installé sur son nouveau trône d'« Empereur des Français ».
Plus tard, la Restauration fait du duc d'Enghien un des martyrs de la royauté. En 1816, Louis XVIII fait transporter les cendres du duc d'Enghien dans la Sainte-Chapelle de Vincennes, sous un monument d'Alexandre Lenoir. En 1832, le légitimiste Édouard d'Anglemont lui consacre une tragédie. Dans ses Mémoires d'outre-tombe(1848), Chateaubriand écrit des pages admirables sur l'exécution du duc d'Enghien, qui l'a profondément marqué. Antoine Boulay de la Meurthe (1761-1840), stigmatise cette exécution qui reste à ses yeux pour l'Empire, non seulement un « crime », mais pire une « faute ».
À l'image des généraux vendéens, son souvenir reste aujourd'hui vivace dans les milieux royalistes. Le bicentenaire de sa mort est l'occasion de colloques et de débats.
Sources: wikipedia.org
Pas de lieux
Nom | Lien | Description | ||
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1 | Луи Анри Жозеф де Бурбон-Конде | Père | ||
2 | Šarls Taleirāns- Perigors | Coupable | ||
3 | Napoléon Bonaparte | Coupable |
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