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Simon Mol

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Date de naissance:
06.11.1973
Date de décès:
10.10.2008
Nom de jeune fille de la personne de:
Simon Moleke Njie
Catégories:
Journaliste, La figure publique
Cimetière:
Réglez cimetière

Simon Mol, pseudonyme de Simon Moleke Njie, né le 6 novembre 1973 à Buéa, au Cameroun, et mort le 10 octobre 2008 à Varsovie, est un journaliste, écrivain et militant anti-raciste camerounais.

En 1999, il demande l'asile politique en Pologne et l'obtient en 2000, après quoi il s'installe à Varsovie, où il devient connu pour son engagement contre le racisme.

En Pologne, Mol a été accusé de répandre sciemment le virus du VIH et d'avoir contaminé intentionnellement au moins onze femmes. Il a été placé en détention provisoire. Cependant, le procès de Mol a été suspendu en raison de son état de santé. Il est mort de complications liées au VIH le 10 octobre 2008.

Les accusations de contaminations intentionnelles par le VIH

L’Association de la presse sud-africaine (SAPA) et l'Agence France-Presse dans leurs articles l'ont décrit comme « le chouchou de la presse libérale de la Pologne » pour ses campagnes politiques. Pour cette raison, certaines de ses victimes auraient été intimidées et menacées. La police polonaise a longtemps retardé son arrestation à cause de ses relations politiques, lui permettant ainsi d'infecter de nouvelles victimes.

En février 2006, à la suite de la demande de sa partenaire de lui faire faire un test de dépistage du VIH, Mol a refusé et a publié un post sur son blog expliquant pourquoi il refusait :

« La diffamation d'une personnalité n'est pas un phénomène nouveau. Cependant, il apparaît ici que ce jeu ne respecte aucune règle. Il ne serait pas superflu de dire qu'il y a ici en Pologne une aversion enracinée, dure et inquiétante envers les Africains. L'accusation d'être séropositif est la nouvelle arme que les ennemis des Africains peuvent utiliser contre eux. Cette arme idéologiquement inspirée, est renforcée par la littérature sur l'Afrique de-soi-disant experts, dont certains se vantent ouvertement de voyager à travers l'Afrique en deux semaines et retourner à la maison pour écrire des volumes. Ces volumes écrits à la hâte ont réussi à créer une conviction sociale et psychologique que chaque Africain marchant dans la rue ici est supposé séropositif, et malheur à celui qui ose démêler le mythe ainsi mis en place. »

Selon l'inspecteur de police qui enquêtait sur son cas, un témoin a déclaré que Mol refusait de porter des préservatifs pendant ses rapports sexuels. Un autre témoin anonyme rapporte qu'il avait accusé une femme d'être raciste parce qu'elle exigeait qu'il utilise des préservatifs, qu’elle pensait que puisqu’il était noir, qu'il devait être infecté par le VIH. Après ses rapports sexuels, il avait l’habitude de dire à ses partenaires féminines que son sperme était sacré.

En novembre 2006, une enquête est lancée à la suite de soupçons d'infection intentionnelle par le VIH.

Le 3 janvier 2007 Mol a été placé en détention par la police polonaise et mis en accusation d'infection intentionnelle de ses partenaires sexuels avec le VIH. Selon le journal Rzeczpospolita, il a été diagnostiqué avec le VIH en 1999 lorsqu’il vivait dans un centre de réfugiés, mais la loi polonaise ne force pas porteur du VIH à révéler son statut de malade.

À la suite d'une décision du ministre de la Justice, Zbigniew Ziobro, sa photo a été affichée publiquement avec un avertissement épidémiologique. MediaWatch, un organisme de lutte contre le racisme, a rapidement dénoncé cette décision, affirmant qu'il constituait une violation de l'éthique ayant des implications racistes, que l'image avait été publiée avant tout verdict de la cour. L’organisme a présenté cette démarche comme une preuve de racisme institutionnel en Pologne, appelant également à une condamnation internationale.

Lors de son arrestation, Mol a déclaré qu'il ne savait pas être porteur du VIH et a accusé la police de racisme.

Mol a été mis à l'essai en juillet 2008, mais le procès a été suspendu lorsque la santé de Mol s’est détériorée. En raison de cela et des retards de procédure précédents, l'affaire, à la demande des victimes, a été reprise par le ministre alors en vigueur de l'Éducation et vice-Premier ministre Roman Giertych, qui a demandé que l'affaire soit requalifiée comme homicide volontaire et a demandé la prison à vie pour Mol.

Mol a été hospitalisé en raison d'une insuffisance rénale aiguë. Il est décédé le 10 octobre 2008 à Varsovie. Jusqu'à sa mort, il a déclaré qu'il ne se savait pas être infecté par le VIH, affirmant que son cas était politique.

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