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Wolfgang Amadeus Mozart

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Date de naissance:
27.01.1756
Date de décès:
05.12.1791
Nom de jeune fille de la personne de:
Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart
Noms supplémentaires:
Wolfgang Amadeus Mozart, Volfgangs Amadejs Mocarts, Johannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart, Вольфганг Амадей Моцарт
Catégories:
Compositeur, Maçon, Musicien
Nationalité:
 autrichien
Cimetière:
Réglez cimetière

Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart, ou Wolfgang Amadeus Mozart (né à Salzbourg, principauté du Saint-Empire romain germanique, le 27 janvier 1756, mort à Vienne le 5 décembre 1791), est un compositeur. Mort à trente-cinq ans, il laisse une œuvre importante (six cent vingt-six œuvres sont répertoriées dans le catalogue Köchel), qui embrasse tous les genres musicaux de son époque. Selon le témoignage de ses contemporains, il était, au piano comme au violon, un virtuose.

On reconnaît généralement qu'il a porté à un point de perfection le concerto, la symphonie, et la sonate, qui devinrent après lui les principales formes de la musique classique, et qu'il fut un des plus grands maîtres de l'opéra. Son succès ne s'est jamais démenti. Son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de génie, de virtuosité et de maîtrise parfaite.

Biographie

Son enfance (1756-1773) L'enfant prodige

 

Maison natale de Mozart devenue un musée sur la vie du compositeur.

 

Mozart enfant, huile anonyme de 1763, probablement due à Pietro Antonio Lorenzoni.

 

Né au numéro 9 de la Getreidegasse à Salzbourg, qui est alors la capitale d'une principauté ecclésiastique du Saint-Empire romain germanique (Cercle de Bavière), Mozart est le fils du compositeur et grand pédagogue, Léopold Mozart qui occupe alors la fonction de vice-maître de chapelle à la cour du prince-archevêque de Salzbourg, et de Anna Maria Pertl, son épouse.

Wolfgang est le cadet de sept enfants. En raison du manque d'hygiène de l'époque et de mauvaises conditions sanitaires, trois enfants sont morts en bas âge avant la naissance de sa sœur Maria Anna (surnommée « Nannerl », née en 1751), et deux autres sont encore morts entre la naissance de cette sœur aînée et la sienne.

Il est baptisé le lendemain de sa naissance dans une chapelle de la cathédrale Saint-Rupert de Salzbourg. Son acte de baptême porte les prénoms de Joannes Chrysost[omus] Wolfgangus Theophilus. Theophilus, signifiant « aimé de Dieu », a des équivalents allemand (Gottlieb, prénom que son père lui attribue un mois après sa naissance), italien et latin (Amedeo et Amadeus, prénoms adoptés lors de son voyage en Italie en décembre 1769). Wolfgang se fera appeler généralement "Wolfgang Amadè Mozart" mais s’amuse tout au long de sa vie à déguiser et à déformer ses différents noms (en) en de Mozartini, Gangflow (Wolfgang à l’envers), Trazom, etc. Mais on ne le voit jamais signer Amadeus si on dépouille la correspondance.

Dès l'âge de trois ans, Mozart révèle des dons prodigieux pour la musique : il a l'oreille absolue et certainement une mémoire eidétique. Ses facultés déconcertent son entourage, et incitent son père à lui apprendre le clavecin dès sa cinquième année. Le jeune Mozart apprend par la suite le violon, l'orgue et la composition. Il sait déchiffrer une partition et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou compter. À l'âge de six ans (1762), il compose déjà ses premières œuvres (menuets KV.2, 4 et 5, allegro KV.3 inscrits dans le Nannerl Notenbuch (en), « cahier de musique pour Nannerl »). À quatorze ans, il aurait ainsi parfaitement retranscrit le Miserere de Gregorio Allegri, œuvre religieuse complexe, non publiée, mais connue, qui dure environ quinze minutes, en ne l'ayant écouté qu’une seule fois. une autre version évoque deux écoutes, Mozart regardant la deuxième fois, la partition de la première.

Le voyageur    

Leopold, Wolfgang au clavecin et Maria Anna (dite Nannerl) Mozart en 1764.

 

Mozart (au clavier) en 1770 avec le violoniste Thomas Linley, autre enfant prodige, détail d'une toile anonyme du XVIIIe siècle (collection privée)

 

Entre 1762 et 1766, le jeune Mozart entreprend un long périple musical avec son père, employé par le prince-archevêque Schrattenbach, ainsi qu'avec sa sœur aînée Maria-Anna qu'il appelle Nannerl. Ils vont d'abord à Munich, puis à Vienne, avant de s'engager, le 9 juin 1763, dans une longue tournée en Europe, qui les emmène de nouveau à Munich, puis à Augsbourg, Mannheim, Francfort, Bruxelles, Paris, Londres, La Haye, Amsterdam, Dijon, Lyon, Genève et Lausanne. Les exhibitions du jeune musicien impressionnaient les auditeurs et lui permettaient de capter de nouvelles influences musicales. Il fait ainsi la rencontre de deux musiciens qui vont le marquer définitivement  : Johann Schobert à Paris, et Johann Christian Bach, fils cadet de Jean-Sébastien Bach, à Londres. Ce dernier lui fait découvrir le pianoforte, inventé au début du siècle, et l'opéra italien ; il lui apprend également à construire une symphonie.

En 1767, à l'âge de onze ans, Mozart compose son premier opéra Apollo et Hyacinthus (K.38), une comédie latine destinée à être interprétée par les élèves du lycée dépendant de l'université de Salzbourg. De retour en Autriche, il se rend régulièrement à Vienne, et, durant l'été 1768, compose deux autres opéras : Bastien et Bastienne et La finta semplice ; il n'a alors que douze ans. L'année suivante, le prince-archevêque le nomme maître de concert. Son père obtient un congé, sans solde, ce qui lui permet de faire découvrir l'Italie à son fils (Mozart s'y rendra régulièrement jusqu'en 1773) ; il y étudie l'opéra, forme musicale dans laquelle il excellera à notre goût (Le nozze di Figaro (les Noces de Figaro), Don Giovanni, Così fan tutte (Ainsi font-elles toutes), Die Zauberflöte (la Flûte enchantée)…) et grâce à son travail sur les harmonies vocales et sa maîtrise de la polyphonie, il apportera une touche personnelle de sensibilité à ce genre. En Italie, il se lie au savant Padre Martini, devient membre de l'Accademia Filarmonica de Bologne – qui pourtant n'admettait en principe que des membres âgés de plus de vingt ans. Le pape Clément XIV le nomme Cavaliere del lo speron d'oro (Chevalier de l'éperon d’or).

Le 16 décembre 1771, le prince-archevêque Schrattenbach décède. Le Prince-archevêque Colloredo devient son nouvel employeur.

Au service du prince-archevêque Colloredo (1773-1781)

 

Portrait de Mozart par Lange et, selon sa femme Constance, le plus ressemblant de Mozart

 

Le prince-archevêque Colloredo, à la différence de son prédécesseur, tolère moins les voyages de la famille Mozart. Mais le jeune musicien se résigne mal à rester dans sa ville natale. En outre, son nouvel employeur lui impose la forme des pièces qu'il doit composer pour les cérémonies religieuses. À dix-sept ans, il a du mal à accepter ces contraintes, et ses relations avec le prince-archevêque se dégradent au cours des trois années qui suivent.

C'est à cette époque qu'il fait la connaissance, à Vienne, de son illustre aîné Joseph Haydn, avec qui il entretiendra tout au long de sa vie une correspondance et une amitié teintée d'admiration, réciproque. Mozart lui donnera le surnom affectueux de "papa Haydn", resté aujourd'hui encore vivace.

Joseph Haydn à Léopold Mozart qui le rapporte  :

« Je vous le dis devant Dieu, en honnête homme, votre fils est le plus grand compositeur que je connaisse, en personne ou de nom, il a du goût, et en outre la plus grande science de la composition. »

Wolfgang Amadeus Mozart à propos de Joseph Haydn  :

« Lui seul a le secret de me faire rire et de me toucher au plus profond de mon âme. »

En 1776, Mozart qui a alors vingt ans, décide de quitter Salzbourg. Mais le prince-archevêque refuse de laisser partir son père, et lui impose de démissionner de son poste de maître de concert. Après une année de préparatifs, il part avec sa mère, tout d'abord à Munich, où il n'obtient pas de poste, puis à Augsbourg, et enfin à Mannheim, où il se lie d'amitié avec de nombreux musiciens. Toutefois, ses démarches pour obtenir un poste restent, là aussi, infructueuses. C'est à Mannheim également qu'il tombe éperdument amoureux de la cantatrice Aloysia Weber, ce qui suscite la colère de son père, qui lui demande de ne pas oublier sa carrière. Couvert de dettes, Mozart comprend qu'il doit reprendre ses recherches, et part pour Paris, au mois de mars 1778.

 

Signature de Wolfgang Amadeus Mozart au bas de l'acte de sépulture de sa mère Anna Marie Pertl le 3 juillet 1778 dans le registre paroissial de l'église Saint-Eustache à Paris.

 

À Paris, Mozart espère trouver de l'aide auprès de Melchior Grimm, qui s'était occupé de sa tournée lorsqu'il avait sept ans, mais sans succès, pour des raisons données par l'homme de lettres, un manque de savoir faire pour se mettre en valeur. Grimm met fin, déçu, au séjour de son jeune protégé. Mozart ne trouve pas non plus de poste qui lui convienne, et a même du mal à se faire payer ses œuvres, dans une France qui est alors en crise. Lors de ce séjour, sa mère Anna Maria tombe malade et meurt le 3 juillet 1778 rue du Gros-Chenet (actuellement au 8 rue du Sentier où se trouve une plaque commémorative) à Paris. Elle est inhumée sur place après une messe à l'église Saint-Eustache en présence de son fils qui signe sur le registre paroissial de cette église.

Mozart rentre alors à Salzbourg, où son père réussit à convaincre le prince-archevêque de le reprendre à son service. Sur le trajet de son retour, il passe par Munich, où vit la famille Weber. Mais Mozart apprend qu'Aloysia aime un autre homme. Après tous ces malheureux événements, il arrive, déprimé, à Salzbourg le 29 janvier 1779, où il retrouve son ancien poste.

 

Portrait appelé le « Mozart de Bologne », peint en 1777 à Salzbourg par un inconnu, pour le père Martini, qui l'avait commandé pour sa galerie de portraits de compositeurs. Léopold Mozart écrira à propos du portrait, dans une lettre adressée au père Martini, datée du 22 décembre 1777 : « C'est une œuvre d'art de valeur médiocre, mais je peux vous assurer que du point de vue de la ressemblance, elle est parfaite. »

En novembre 1780, il reçoit une commande pour l'opéra de Munich, et il part donc, comme son contrat l'y autorise. La création, le 29 janvier 1781, de Idomeneo, Rè di Creta (Idoménée, roi de Crète), opéra seria, est accueillie triomphalement par le public. De retour à Salzbourg, Mozart doit suivre son employeur à Vienne, où le prince-archevêque le traite publiquement, après des remarques du jeune musicien jugées impertinentes, de « voyou » et de « crétin » avant de le congédier. Mozart s'installe alors dans la capitale autrichienne, dans la pension de madame Weber, comme compositeur indépendant.

Mozart visita trois fois la ville de Mayence jusqu'en 1790.

Vienne (1781-1791) L'indépendance

Mozart, désormais débarrassé de l'autorité de son père et de son employeur, peut enfin composer plus librement. En 1782, l'empereur Joseph II lui commande un opéra. Ce sera Die Entführung aus dem Serail (L'Enlèvement au sérail), en langue allemande, qui incitera Gluck, compositeur et directeur des concerts publics à Vienne, à féliciter Mozart et sera l'opéra de Mozart le plus joué à Vienne. Joseph II est enchanté, voilà l'opéra allemand dont il rêve.

Mozart a fait la connaissance de la troisième fille de madame Weber, Constance, et décide de l'épouser sans attendre le consentement écrit de son père qui en sera furieux. Le mariage est célébré le 4 août 1782, dans la cathédrale Saint-Étienne. Peu après, le baron van Swieten, directeur de la bibliothèque impériale, lui fait découvrir deux compositeurs qui sont alors tombés dans l'oubli  : Bach et Haendel. Mozart, homme de théâtre tout comme Haendel, admire les effets musicaux créés par ce dernier pour accentuer le caractère dramatique de ses œuvres. Il est en outre fasciné par l'art du contrepoint de Bach, qui influence directement sa Grande messe en ut mineur KV 427, et nombre de ses œuvres par la suite. La même année, il commence une série de six quatuors dédiés à son ami Joseph Haydn, qui se terminera en 1785.

Le 14 décembre 1784, Mozart entre en franc-maçonnerie, et accède au grade de maître, le 13 janvier 1785. Très épris des idéaux de la maçonnerie, il écrit par la suite plusieurs œuvres pour ses frères maçons, dont Die Maurerfreude (La joie des maçons, K 471) en février 1785, la Maurerische Trauermusik (Musique funèbre maçonnique, K 477) en novembre 1785, et surtout, en 1791, La Flûte enchantée (dit opéra maçonnique) KV 620, qui serait une transcription de l'initiation à la franc-maçonnerie avec ses épreuves, son maître de cérémonie, la répétition de thèmes avec trois notes et une musique évoquant l'idéal maçonnique.

En 1786, Mozart fait la connaissance du librettiste Lorenzo da Ponte, "poète impérial" à Vienne avec un rang directorial comparable à celui de Salieri directeur musical du Théatre d'opéra impérial et kappelmeister. Da Ponte alors en cours, contrairement à Mozart, convainc l'empereur d'autoriser la création d'un opéra basé sur Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais, alors qu'il avait fait auparavant interdire la pièce, jugée subversive. Mozart met en musique le livret de Lorenzo da Ponte, et la première de Le nozze di Figaro (Les Noces de Figaro) a lieu le 1er mai 1786 à Vienne. Son succès n'empêche pas son retrait rapide de l'affiche, l'oeuvre mécontentant la noblesse viennoise. Mozart part alors à Prague, où Le nozze connaît un grand succès. En hommage à cette ville, il compose la Symphonie no 38 en ré majeur.

Il reçoit alors du directeur du théâtre de Prague, ville qui lui a fait fête, la commande d'un opéra pour la saison suivante. Mozart fait à nouveau appel à Lorenzo da Ponte librettiste à succès, pour créer le livret de Don Giovanni. Il s'inspire d'un opéra buffa italien de Gazzaniga. Le 28 mai 1787, son père, Léopold, meurt. Il avait rompu avec lui. Ce décès bouleverse Mozart, et va influencer la composition de son opéra alors en chantier. Don Giovanni est créé au théâtre des États de Prague le 28 octobre 1787 avec un grand succès, mais qui ne se confirmera cependant pas à Vienne.

Les difficultés, la maladie et la fin prématurée

 

Mozart en 1789, portrait exécuté à la pointe d'argent par Doris Stock (76 x 62 mm). Cette représentation de Mozart est l'une des rares qui lui ressemble vraiment.

 

De nombreux portraits dits de Mozart semblent avoir été effectués de seconde main, sans voir le musicien probablement ou bien postérieurement et sont donc douteux quand à leur valeur de ressemblance. Tous diffèrent.

Durant les dernières années de sa vie, Mozart est souvent malade, et chroniquement endetté, ceci malgré de nombreux succès très bien rétribués, car il mène grand train de vie. Il compose beaucoup : sonates, concertos, symphonies, opéras (dont Così fan tutte, sa dernière collaboration avec Lorenzo da Ponte). L'année 1790, qui voit le décès de l'empereur Joseph II (son successeur Léopold II n'est pas favorable aux francs-maçons) et le départ de Joseph Haydn pour Londres, est peu productive.

En 1791, Emanuel Schikaneder, un de ses amis francs-maçons, directeur d'un petit théâtre populaire de Vienne, lui commande un opéra. Il en fournit le livret, et Mozart écrit la musique de son avant-dernier opéra, Die Zauberflöte (La Flûte enchantée). Sa création le 30 septembre dans le théatre privé de Schikaneder est un triomphe. Ce dernier a prévu de mettre en scène plusieurs opéras populaires de langue allemande inspirés de Lulu ou la Flûte enchantée et Les Garçons judicieux, tirés du recueil de contes intitulé Dschinnistan, de Wieland et Johann August Liebeskind (1786-1789). Le livret de La Flûte enchantée (Die Zauberflöte) représente un opéra féérique, mi-chanté, mi-parlé. D'après des recherches récentes rapportées par le dernier Avant-scène opéra consacré à la Flute enchantée, les airs de l'opéra émaneraient, d'après des archives retrouvées, de compositeurs divers collaborant avec Schikaneder et pas seulement de Mozart, mais toute la musique aurait été attribuée à ce dernier. Il s'agirait d'une production collective selon la genèse de Die Zauberflöte et le Theater auf der Wieden, L'Avant-Scène Opéra, n° 196, 2000, p. 110. qui se serait poursuivie dans un autre opéra féérique Der Stein der Wiese.

 

En juillet, un inconnu lui commande un Requiem (KV 626), qui doit rester anonyme. On sait aujourd'hui qu'il était commandité par le comte Franz von Walsegg, et on suppose que celui-ci souhaitait soit faire deviner à ses amis le nom de l'auteur, soit s'en attribuer la paternité. Mozart, affaibli par la maladie et les privations, doit, en outre, faire face à une surcharge de travail, car il a reçu (début août) la commande d'un opéra (La Clemenza di Tito, KV 621) pour le couronnement du roi de Bohême Léopold II, qu'il doit composer en trois semaines.

Il meurt le 5 décembre 1791, cinq minutes avant une heure du matin, à l'âge de trente-cinq ans, sans avoir pu achever ce Requiem (qui sera terminé à la demande de Constance notamment par un de ses élèves, Franz Xavier Süssmayer). Les raisons de sa mort restent inconnues. Il était alors obèse et alité. Elles ont fait l'objet de nombreuses publications et près de cent quarante causes possibles ont ainsi été citées par Lucien Karhausen, chercheur et psychiatre germanique : grippe, hémorragie cérébrale, trichinose, obésité, syndrome maniaco-dépressif, fièvre rhumatismale aiguë par streptocoque, empoisonnement au mercure par Salieri jaloux (hypothèse peu vraisemblable), par les francs-maçons furieux de voir leurs rites révélés dans La Flûte enchantée ou par prise de la « liqueur de Van Swieten ».

La légende, reprise dans le film Amadeus de Milos Forman, qui veut que Mozart ait composé ce Requiem en prémonition de sa mort prochaine relève plus de l'imagerie romantique que de la réalité. Mozart reçoit un enterrement de troisième classe, usuel pour la bourgeoisie moyenne à cette époque. Sa femme Constance laisse Gottfried van Swieten, ami et mécène du compositeur, organiser les funérailles : le service funèbre se déroule dans la chapelle du Crucifix de la Cathédrale Saint-Étienne de Vienne. Le corbillard conduit la dépouille à la tombée de la nuit au cimetière Saint Marx, dans la banlieue de Vienne, dans un des seize caveaux d'un « tombeau communautaire simple », conformément aux règles d'inhumation viennoises. Il fut en fait enterré dans une fosse commune ordinaire au tarif le moins cher, comme la majorité des classes moyennes. Une légende veut que Joseph Rothmayer, un des fossoyeurs, note l'emplacement du corps en entourant le linceul d’un fil de fer et, lors du remembrement du cimetière en 1801, récupère le crâne supposé de Mozart pour le confier à un anatomiste viennois, qui en fera don au Mozarteum de Salzbourg et sera l'objet d'études anatomo-pathologiques. Si ni la famille ni les amis, sauf Salieri et van Swieten franc-maçon comme Mozart, cinq personnes en tout, n'accompagnent le cercueil à son inhumation, cela semble être en raison d'un décret impérial qui interdisait aux convois funèbres l'accès aux faubourg en raison d'épidémies, dont le choléra.

Il faut ajouter pour mieux comprendre la situation de la fin de vie de Mozart, que, probablement joueur, très seul en raison de son caractère difficile, "demeuré enfant" selon sa soeur Nannerl, condamné par un tribunal et saisi pour dettes en 1790, à la demande du prince Lichnowski pourtant son ami, il est décédé dans la pauvreté quoique disposant d'un traitement confortable de musicien impérial de 800 florins par an, depuis 1786 grâce à la bienveillance de Joseph II. Le souverain appréciait Mozart mais toutefois préférait comme le public, les italiens. Mozart ne connu pas le grand succès de son temps pour cette raison, à la différence de Glück qui bénéficia en 1787, quelques années plus tôt, d'obsèques solennelles et d'un enterrement dans une belle tombe avec une pierre distinctive à son nom, le tout Vienne musical étant présent. A Salzbourg, Léopold Mozart, le père et Michel Haydn frère du grand Haydn, ami de Mozart, ont été l' objets d' obsèques plus relevées avec tombe individuelle, cortège officiel. On peut donc s'interroger sur la personnalité de Mozart et son probable rejet par l'aristocratie. D'autres musiciens que lui ont eu droit en effet à un traitement différent pour leurs obsèques, y compris avant 1991. Le musicologue Robbins Landon, meilleur spécialiste de Mozart au 20è siècle, a recherché les raisons pour lesquelles Mozart n'avait pas été accepté par la société de Vienne, voire rejeté; peut-être dit-il parce qu'il affichait ostensiblement son appartenance aux loges, alors qu'après 1789, le point de vue de l'aristocratie change à cet égard. Il y a aussi la condamnation à une peine de prison et saisie pour dettes, à la demande d'un prince actif à Vienne, découverte assez récemment par Robbins Landon.

Le service commémoratif a lieu à Prague le 14 décembre, devant des milliers de personnes. Emanuel Schikaneder en organise un à Vienne, au cours duquel le début du Requiem (Introitus et Kyrie) pourrait avoir été joué.

Famille

 

Constanze Mozart portrait de Lange

 

Mozart épousa Constanze Weber (1763-1842) le 4 août 1782. Ils eurent six enfants en près de neuf ans :

  • Raimund Léopold Mozart (17 juin 1783 - 19 août 1783)
  • Karl Thomas Mozart (21 septembre 1784 - 31 octobre 1858)
  • Johann Léopold Mozart (18 octobre 1786 - 15 novembre 1786)
  • Theresia Mozart (27 décembre 1787 - 29 juin 1788)
  • Anna Mozart (mort-née le 16 novembre 1789)
  • Franz Xaver Wolfgang Mozart (26 juillet 1791 - 29 juillet 1844).

Seuls deux des enfants, Karl Thomas et Franz Xaver Wolfgang, survécurent passée la petite enfance. En raison de ses fréquentes grossesses, Constance est réputée pour avoir été faible et souvent confinée dans son lit ou en cure, n'ayant pas conscience du génie de son mari ; cette thèse est détaillée par le musicologue Alfred Einstein qui met en cause, dans son ouvrage "Mozart l'homme et l'oeuvre", sa responsabilité dans la triste fin de Mozart, avec des termes très forts.

Son œuvre

Le style Style galant et style savant

Mozart est, avec Haydn et Beethoven, l’un des principaux représentants du style classique « viennois ». Cela ne suffit certes pas à le définir. Dans une époque dominée par le style galant, Mozart réalise la synthèse avec des complexités contrapuntiques propres au baroque tardif, et avec des formes novatrices influencées notamment par les fils Bach ou par Haydn. Si Mozart est le meilleur représentant du style classique, son style va toutefois bien au-delà : il est l’un des plus personnels et des plus immédiatement reconnaissables à l’oreille.

Né dans une famille de musiciens, tôt habitué à voyager et à rencontrer des instrumentistes et compositeurs d’horizons et nationalités différents, Mozart devient dès l’enfance un imitateur de génie et s’approprie tout ce qu’il entend. Il suit cette méthode tout au long de sa vie, notamment quand il s’agit de se familiariser avec le contrepoint, ce « style savant » (ou « sévère ») si difficile à assimiler à l’époque où on lui oppose le style galant dans lequel Mozart baigne depuis l’enfance. Mozart commence par transcrire plusieurs fugues de Bach pour trio à cordes, sur une commande de Van Swieten (KV 404a), puis se consacre réellement à composer des fugues, non sans difficultés : celle entamée pour le final de la sonate pour violon KV 402 reste inachevée ; tandis que celles du prélude et fugue KV 394 composé en 1782 ou de la suite dans le style de Haendel KV 399 sont d’une extrême complexité, qui traduit les difficultés rencontrées par Mozart dans l’étude du contrepoint. Pourtant, celui-ci nourrit la messe en ut mineur KV 427 entamée à la même époque. Dans les mois suivants, on retrouve des fugues pour vents (sérénade KV 388), pour piano (Fugue en do mineur pour 2 pianos KV 426, par la suite transcrite pour orchestre dans l’adagio et fugue KV 546), et plus tard pour orgue (KV 594 et KV 608). Puis, dans les années suivantes, Mozart abandonne la simple imitation, mais des œuvres bénéficient de ce travail : le final du quatuor en sol majeur (KV 387) ou le final de la Symphonie « Jupiter » (KV 551), deux mouvements où la superposition des lignes atteint une maîtrise inégalée.

Un génie audacieux et diversifié

 

Le livret des Noces de Figaro pour la création à Prague, en 1786

 

Il est impossible de définir Mozart par un genre précis. Opéra, symphonie, concerto, musique de chambre, musique sacrée… Mozart est un touche-à-tout qui s’approprie chaque genre, chaque forme, chaque instrument pour mieux le réinventer. Si les traits principaux du style classique sont bien présents dans ses œuvres (clarté de la structure et de ses articulations, équilibre de la formation, harmonie simple), si son don inné pour la mélodie est une évidence, Mozart en joue pour mieux faire ressortir tel motif, telle dissonance, surprendre par des audaces peu prisées de ses contemporains : quelques œuvres, à l’époque confidentielles, en portent la marque (comme la fantaisie en ut mineur KV 475 ou le quatuor « Dissonance » KV 465, dont l’introduction justifie le nom).

Mozart n’était pas pour autant un révolutionnaire. Il est l’auteur d’une abondante production de divertimentos, menuets et airs très conformes aux conventions de l’époque, sans jamais se laisser enfermer dans un registre. Lorsqu’il compose ses opéras, c’est chaque fois avec une alternance entre opera buffa (les Noces de Figaro, Così fan tutte…) inspirés de l'opéra napolitain qui connait alors un grand succès et opera seria (Idomeneo, Don Giovanni opéra semi-séria…). Et son avant-dernier opéra rompt avec chacun de ces deux styles puisqu’il s’agit d’un Singspiel, une opérette allemande chargée de symbolisme et, à vrai dire, inclassable : la Flûte enchantée qui prend place dans une série d'opéras populaires créés par Schikaneder, directeur de troupe.

Cultivé, curieux, sans cesse à l’écoute des inventions musicales ou artistiques de son époque, Mozart a su jusqu’au bout faire évoluer son style au gré des découvertes. On sent facilement l’influence débutante du Sturm und Drang allemand dans les dernières années mozartiennes (et pas seulement dans Don Giovanni ou dans le Requiem inachevé, qui reprend des thèmes du remarquable requiem de Michael Haydn. Le propre du génie mozartien est là  : avoir su s’inspirer de ses contemporains sans jamais suivre d’autre modèle que le sien propre.

La force et la grâce, la puissance et l’émotion, le pathétique, l’humour, l’élégance la plus exquise sont réunis dans son œuvre pour faire de Mozart le compositeur le plus accompli de sa génération.

On peut dire de sa musique qu'il a poussé la forme classique, la musique du XVIIIe siècle, à son paroxysme, avant l'avènement du romantisme, son génie est d'avoir mis toute la tendresse, toute la musicalité dans cette forme dite « classique ».

L’influence

Mozart a de toute évidence eu une grande importance sur l’histoire de la musique, et ce directement auprès de ses contemporains. Il clôt une période plus qu'il en ouvre une autre. Même son aîné, Haydn, ami et admirateur de Mozart, en subit l’influence dans ses dernières symphonies et messes, et dans ses deux oratorios.

Les successeurs de Mozart n’y échappent pas. Beethoven, qu’il a probablement croisé dans sa jeunesse. Schubert, davantage, qui grandit à Vienne à l’époque même où le génie de Mozart est enfin unanimement reconnu, quelques années après sa mort. D’autres compositeurs, moins à l’avant-garde du romantisme, restent plus proches de l’esprit mozartien classique, notamment son élève Johann Nepomuk Hummel ou Ludwig Spohr. Les opéras de Gioachino Rossini doivent à Mozart en tant qu'auteur d'opéras buffa d'inspiration napolitaine, et ce n’est pas un hasard si l'italien choisit de mettre en musique Le Barbier de Séville de Beaumarchais, premier volet des frasques de Figaro ayant déjà fait l'objet d'un opéra de Paisiello (célèbre en son temps) que Mozart a connu à Vienne. Enfin, Mendelssohn, Chopin, Brahms, et même Busoni assument l’héritage de Mozart dans une grande partie de leurs œuvres, souvent à la même hauteur que celui de Bach alors peu joué..

Aujourd’hui, il est incontestablement le plus populaire des classiques.

Catalogue Köchel (KV)

Quelques décennies après la mort de Mozart, plusieurs tentatives ont été faites afin d’inventorier ses compositions. Toutefois, c’est seulement en 1862 que Ludwig von Köchel, musicologue, complètera un catalogue chronologique de 626 œuvres, qui fait, aujourd’hui encore, figure de référence. Sa sixième édition recense désormais 893 œuvres.

Œuvres majeures Œuvres sacrées
  • Veni sancte spiritus, K. 47
  • Exsultate, jubilate, K. 165 (1773, Milan)
  • Vesperae de dominica, K. 321
  • Krönungsmesse en ut majeur (Messe du Couronnement K. 317 ), (1779)
  • Vesperae solennes de confessore, K. 339
  • Messe en ut mineur, K. 427 (1782-83)
  • Ave verum corpus, K. 618
  • Requiem en ré mineur, K. 626 (1791, Vienne)
Opéras
  • Apollo und Hyacinthus (Apollon et Hyacinthe), K.38 (13 mai 1767, Salzbourg) C'est le premier véritable opéra de Mozart, alors âgé de 11 ans
  • Bastien und Bastienne (Bastien et Bastienne), K. 50 (1768, Vienne) Il n’avait que 12 ans à l’époque
  • La Finta Semplice (La Fausse Ingénue), K. 51 (1769, Salzbourg)
  • Mitridate, re di Ponto (Mithridate), K. 87 (1770, Milan)
  • Ascanio in Alba, K. 111 (1771, Milan)
  • La Betulia liberata, KV118/74c (1771)
  • Il sogno di Scipione (Le songe de Scipion), K. 126 (1772, Salzbourg)
  • Lucio Silla, K. 135 (1772, Milan)
  • La Finta giardiniera, K196 (1775, Munich)
  • Il Re pastore (Le Roi pasteur), K. 208 (1775, Salzburg)
  • Zaide, K. 344 (1780, Salzbourg) Opéra inachevé
  • Thamos, König in Ägypten (Thamos, roi d'Égypte) K. 345 (336a) (entre 1773 et 1780)
  • Idomeneo, rè di Creta, K. 366 (1781, Munich)
  • Die Entführung aus dem Serail (L’Enlèvement au sérail), K. 384 (1782, Vienne)
  • Der Schauspieldirektor (Le Directeur de théâtre) K. 486 (1786, Vienne)
  • Le Nozze di Figaro (Les Noces de Figaro), K. 492 (1786, Vienne)
  • Don Giovanni (Don Juan), K. 527 (1787, Vienne et Prague)
  • Così fan tutte (Ainsi font-elles toutes), K. 588 (1790, Vienne)
  • La Clemenza di Tito (La Clémence de Titus), K. 621 (1791)
  • Die Zauberflöte (La Flûte enchantée), K. 620 (1791, Vienne)
Symphonies
  • Symphonie no 25 en sol mineur, K. 183 (fin 1773)
  • Symphonie no 28 en ut majeur, K. 200 (novembre 1773)
  • Symphonie no 29 en la majeur, K. 201 (début 1774)
  • Symphonie no 31 en ré majeur dite « Paris », K. 297 (mars 1778)
  • Symphonie no 34 en ut majeur, K. 338 (août 1780)
  • Symphonie no 35 en ré majeur dite « Haffner », K. 385 (juillet-août 1782)
  • Symphonie no 36 en ut majeur dite « Linz », K. 425 (novembre 1783)
  • Symphonie no 38 en ré majeur dite « Prague », K. 504 (fin 1786)
  • Symphonie no 39 en mi bémol majeur, K. 543 (juillet-août 1788)
  • Symphonie no 40 en sol mineur, K. 550 (juillet-août 1788)
  • Symphonie no 41 en ut majeur dite « Jupiter », K. 551 (juillet-août 1788)
Concertos

Concertos pour piano et orchestre :

  • Concerto pour piano no 9 en mi bémol dite « Jeunehomme », K. 271 (1777)
  • Concerto pour deux pianos en mi bémol majeur, K. 365 (1778)
  • Concerto pour piano no 12 en la majeur, K. 414 (1783)
  • Concerto pour piano no 13 en do majeur, K. 415 (1783)
  • Concerto pour piano no 14 en mi bémol majeur, K..449 (1783)
  • Concerto pour piano no 15 en si bémol majeur, K. 450 (1784)
  • Concerto pour piano no 16 en ré majeur, K. 451 (1784)
  • Concerto pour piano no 17 en sol majeur, K. 453
  • Concerto pour piano no 19 en fa majeur, K. 459 (1784, Vienne)
  • Concerto pour piano no 20 en ré mineur, K. 466 (1785, Vienne)
  • Concerto pour piano no 21 en ut majeur, K. 467 (1785, Vienne)
  • Concerto pour piano no 22 en mi bémol majeur, K. 482
  • Concerto pour piano no 23 en la majeur, K. 488
  • Concerto pour piano no 24 en ut mineur, K. 491
  • Concerto pour piano no 25 en ut majeur, K. 503
  • Concerto pour piano no 26 en ré majeur dit « du Couronnement », K. 537 (1788)
  • Concerto pour piano no 27 en si bémol majeur, K. 595
  • Concerto pour clarinette en la majeur, K. 622 (1791, Vienne)
  • Concertos pour flûte nos 1 et 2, K. 313 et 314 (1778, Mannheim)
  • Concerto pour flûte et harpe en ut majeur, K. 299 (1778, Paris)
  • Concertos pour violon et orchestre :
    • Concerto pour violon no 1 en si bémol majeur, K. 207
    • Concerto pour violon no 2 en ré majeur, K. 211
    • Concerto pour violon no 3 en sol majeur, K. 216
    • Concerto pour violon no 4 en ré majeur, K. 218
    • Concerto pour violon no 5 en la majeur, K. 219
  • Concertos pour cor et orchestre
    • Concerto pour cor et orchestre n°1 en ré majeur K. 412
    • Concerto pour cor et orchestre n°2 en mi bémol majeur K. 417
    • Concerto pour cor et orchestre n°3 en mi bémol majeur K. 447
    • Concerto pour cor et orchestre n°4 en mi bémol majeur K. 495
  • Concerto pour basson en si bémol majeur K. 191 (1774)
  • Autres œuvres concertantes :
    • Concertone pour 2 violons, hautbois, violoncelle et orchestre en ut majeur, K. 190 (1774, Salzbourg)
    • Sinfonia concertante pour hautbois, clarinette, cor, basson et orchestre en mi bémol majeur, K. 297b
    • Sinfonia concertante pour violon, alto et orchestre en mi bémol majeur, K. 364
Musique pour clavier
  • Sonates pour piano :
    • Sonate pour piano n° 1 en do majeur, K. 279 (1775)
    • Sonate pour piano n° 2 en fa majeur, K. 280 (1775)
    • Sonate pour piano n° 3 en si bémol majeur, K. 281 (1775)
    • Sonate pour piano n° 4 en mi bémol majeur, K. 282 (1775)
    • Sonate pour piano n° 5 en sol majeur, K. 283 (1775)
    • Sonate pour piano no  6 en ré majeur dite « Durnitz », K. 284
    • Sonate pour piano n° 7 en ut majeur, K. 309 (1777)
    • Sonate pour piano n° 8 en la mineur, K. 310 (1777)
    • Sonate pour piano n° 9 en ré majeur, K. 311 (1778, Paris)
    • Sonate pour piano n° 10 en ut majeur, K. 330
    • Sonate pour piano no 11 en la majeur dite « Alla turca », K. 331 (1781-83, Munich ou Vienne)
    • Sonate pour piano n° 12 en fa majeur, K. 332 (1783)
    • Sonate pour piano n° 13 en si bémol majeur, K. 333 (1785)
    • Sonate pour piano n° 14 en ut mineur, K. 457 (1783)
    • Sonate pour piano n° 15 en fa majeur, K. 533/494 (1786-1788)
    • Sonate pour piano no 16 en do majeur dite « Facile », K. 545 (1788)
    • Sonate pour piano n° 17 en si bémol majeur, K. 570 (1789)
    • Sonate pour piano n° 18 en ré majeur, K. 576 (1789)
  • Autres pièces pour piano :
    • Douze variations sur « Ah ! vous dirai-je, Maman », K. 265
    • Prélude et fugue en ut majeur, K. 394
    • Fantaisie en ut mineur, K. 475
    • Fantaisie en ré mineur, K. 397
    • Rondo en ré majeur, K. 485
    • Rondo en la mineur, K. 511
    • Adagio en si mineur, K. 540
  • Pièces pour orgue :
    • Adagio et allegro en fa mineur pour orgue mécanique, K. 594
    • Fantaisie en fa mineur pour orgue mécanique, K. 608
    • Andante en fa majeur, K. 616
    • Marche en do majeur, K. 408/1
Musique de chambre
  • Pour cordes :
    • 6 quintettes à corde
    • Sonate pour violon et piano en ut majeur, K. 296
    • Quatuors dédiés à Haydn :
      • Quatuor en sol majeur, K. 387 (1782, Vienne)
      • Quatuor en ré mineur, K. 421 (1783, Vienne)
      • Quatuor en mi bémol majeur, K. 428 (1783, Vienne)
      • Quatuor en si bémol majeur dit « La chasse », K. 458 (1784, Vienne)
      • Quatuor en la majeur K. 464 (1785, Vienne)
      • Quatuor en do majeur dit « Les dissonances », K. 465 (1785, Vienne)
    • Quatuors avec piano :
      • Quatuor avec piano no 1 en sol mineur, K. 478 (1785)
      • Quatuor avec piano no 2 en mi bémol majeur, K. 493 (1786)
    • Sérénade Eine Kleine Nachtmusik (Une petite musique de nuit), K. 525 (1787, Vienne)
    • Adagio et fugue en ut mineur, K. 546
  • Pour vents :
    • Sonate pour basson et violoncelle, K. 292
    • Sérénade pour instruments à vent dite « Gran Partita », K. 361
    • Sérénade pour octuor à vent en mi bémol majeur, K. 375 (1781) - 2 hautbois 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons
    • Sérénade pour octuor à vent en ut mineur, K. 388 (1782, Vienne) - 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 cors, 2 bassons
    • Divertimento pour 3 cors de basset, K. 439
  • Pour ensemble mixte :
    • Trio en mi bémol majeur pour piano, clarinette et alto dit « Les quilles », K. 498 (1786, Vienne)
    • Quintette avec clarinette en la majeur, K. 581 (1789, Vienne)
    • Quintette pour cor et cordes en mi bémol majeur, K. 407
    • Quatuor pour hautbois et cordes en fa majeur, K. 370 (1781)
    • Quintette pour piano, hautbois, clarinette, cor et basson en mi bémol majeur, K. 452
    • Adagio et rondo pour harmonica de verre, flûte, hautbois, alto et violoncelle en do majeur, K. 617

Écrits

Mozart ne peut pas être considéré comme écrivain. Toutefois, son abondante correspondance, qui a fait l’objet d’éditions partielles puis complètes, n’est pas seulement une source importante pour la compréhension du compositeur et de son époque, mais également une œuvre d’une qualité littéraire certaine bien qu'elle soit avant tout utilitaire et dépourvue de commentaires sur la musique et la vie musicale et culturelle de son temps.

  • Wolfgang Amadeus Mozart, Correspondance, édition de la Fondation Internationale Mozarteum, réunie et annotée par A. Bauer, O. Deutsch et J. Eibl, trad. par Geneviève Geffray. Flammarion, Paris, 1986-1999, 7 vol. ISBN 978-2-08-067782-2 (édition complète, sous coffret).
  • Mozart, Lettres des jours ordinaires 1756-1791, choisies, présentées et annotées par Annie Paradis, traduites par Bernard Lortholary. Fayard 2005.

Notes

L’Autriche considère Mozart comme l’un de ses enfants les plus illustres bien qu'historiquement il soit né dans le Saint-Empire romain germanique et natif de la Souabe allemande incluse dans l'Etat de Bavière  : son effigie figure sur les pièces d'un euro autrichiennes. Pour autant, Mozart n'est pas non plus Allemand, l'ensemble politique du Saint-Empire romain germanique ne donnant aucune postérité étatique. Mozart est donc avant tout un Salzbourgeois, et un sujet de langue allemande dépendant politiquement de la Bavière, et in extenso du Saint-Empire romain germanique, auquel participe l'Autriche, au même titre que la Bavière et la Prusse. Salzbourg est définitivement autrichienne en 1816, et Mozart est donc un Autrichien a posteriori.

Sources: nekropole.info, news.lv, wikipedia.org

Pas de lieux

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        NomLienDate de naissanceDate de décèsDescription
        1Leopold MozartLeopold MozartPère14.11.171928.05.1787
        2Franz Xaver Wolfgang MozartFranz Xaver Wolfgang MozartFils26.07.179129.07.1844
        3Constanze MozartConstanze MozartFemme05.01.176206.03.1842
        4Joseph HaydnJoseph HaydnAmi31.03.173231.05.1809
        5Carl Friedrich AmendaCarl Friedrich AmendaFamilier27.10.177108.03.1836
        6Franz Peter SchubertFranz Peter SchubertFamilier31.01.179719.11.1828
        7Ludwig Van BeethovenLudwig Van Beethovenétudiant16.12.177026.03.1827
        8Ainārs RitenbergsAinārs RitenbergsDe même opinion13.12.194315.06.2007
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