Brigitte Bardot
Brigitte Bardot
- Date de naissance:
- 28.09.1934
- Date de décès:
- 28.12.2025
- Nom de jeune fille de la personne de:
- Brigitte Anne-Marie Bardot
- Noms supplémentaires:
- Brižita Bardo, Brižita Annemarija Bardo, B.B.
- Catégories:
- Acteur, Chanteur, Modèle
- Cimetière:
- Réglez cimetière
Brigitte Bardot, également désignée par les initiales « B.B. » ou « BB » est une actrice, mannequin, danseuse, chanteuse, militante des droits des animaux et écrivaine française, née le 28 septembre 1934 à Paris et morte le 28 décembre 2025 à Saint-Tropez.
Figure féminine des années 1950-1970, elle est une star mondiale, l'égérie et la muse de grands artistes de l'époque. Emblème de l'émancipation des femmes et de la liberté sexuelle, elle incarne des rôles de femme libérée, anticonformiste et parfois fatale.
Elle tourne avec plusieurs grands cinéastes, interprétant des personnages à l'élégante légèreté et à la sensualité photogénique. Elle devient rapidement un sex-symbol et acquiert une renommée internationale. Avec à son actif 45 films et plus de 70 chansons en près de vingt et un ans de carrière, Brigitte Bardot est l’une des artistes françaises les plus célèbres au monde.
En 1973, elle met un terme à sa carrière d'actrice pour se consacrer à la défense des droits des animaux et crée la Fondation Brigitte-Bardot. Par son engagement, elle obtient notamment la généralisation du pistolet d'abattage dans les abattoirs (évitant aux animaux une douloureuse et lente agonie) et l'interdiction par le président français Valéry Giscard d'Estaing de l'importation de peaux de phoques en France ; mesure qui, par son action, est généralisée quelques années plus tard à l'ensemble des pays membres de la Communauté européenne.
À partir des années 1990, elle suscite le débat en raison de prises de position hostiles à l'islam en France et aux égorgements rituels d'animaux sans étourdissement préalable. Entre 1997 et 2021, elle est condamnée à six reprises par la justice pour des propos à caractère raciste.
Biographie
Origines
Brigitte Bardot naît le 28 septembre 1934 au domicile de ses parents, 5, place Violet, dans le 15e arrondissement de Paris. Elle est baptisée Brigitte, Anne-Marie, le 12 octobre et grandit dans une famille bourgeoise catholique parisienne.
Son père, Louis Bardot (1896-1975), est le fils de Charles Bardot (1860-1941), un ingénieur des Arts et Manufactures originaire de Ligny-en-Barrois, en Lorraine. La famille, de la haute bourgeoisie catholique, en cousinage éloigné avec Nicolas-Charles Oudinot (1767-1847), maréchal d'Empire et duc de Reggio, est solidement implantée aux commandes de la Troisième République. Jeanne Hyacinthe Marie Claveau (1864-1950), la grand-mère paternelle de Brigitte, est née à Louveciennes (Yvelines). Elle est l'héritière de la propriété où Brigitte et sa famille passeront de nombreuses vacances dans le « chalet norvégien », un pavillon de l'Exposition universelle, remonté sur place.
Louis Bardot est ingénieur et exerce comme industriel, propriétaire des usines Bardot (appartenant aujourd'hui à Air liquide), dont le siège se trouve rue Vineuse, à Paris. Il écrit à ses heures perdues de la poésie qu'il publie sous le nom de Pilou-Bardot. Un de ses recueils, Vers en vrac, sera récompensé par l'Académie française du prix Paul-Labbé-Vauquelin en 1961.
Sa mère, Anne-Marie Mucel (1912-1978), est la fille d'Isidore Léon Mucel (1881-1958), originaire de Valence (Drôme) et directeur d'une compagnie d'assurances, et de Jeanne Louise Grandval (1887-1970), originaire de Paris La mère et les deux grands-parents maternels de Brigitte Bardot seront enterrés à Saint-Tropez.
Anne-Marie Mucel passe une partie de sa jeunesse à Milan, en Italie ; ses parents ont une loge à La Scala. Elle souhaite devenir danseuse et actrice.
Elle rencontre Louis Bardot en 1933 et l'épouse la même année. Ils ont 16 ans d'écart d'âge et se vouvoient. À leur domicile, l'intendance est assurée par du personnel de service logé sous les combles et Anne-Marie ne fait jamais la cuisine. À partir de 1942, à respectivement 30 et 46 ans, ils font chambre à part. À cette époque, Anne-Marie crée un atelier de chapeaux dans une pièce de son appartement. Elle présente et vend ses pièces à des amies. Après la Seconde Guerre mondiale et jusqu'aux années 1950, elle exerce son activité de modiste, à laquelle elle ajoute alors la couture, et se spécialise dans la robe de débutante.
Rencontre avec Roger VadimLe réalisateur Marc Allégret, voyant l'une de ses première photos dans "Elle" demande à la rencontrer[37]. Ses parents s'opposent à ce qu'elle devienne actrice ; son grand-père maternel, Léon Mucel dit « le Boum », la soutient dans son projet : « Si cette petite doit un jour être une putain, elle le sera avec ou sans le cinéma. Si elle ne doit jamais être une putain, ce n’est pas le cinéma qui pourra la changer ! Laissons-lui sa chance, nous n’avons pas le droit de disposer de son avenir. ».
En 1949, à l'audition, elle fait la connaissance de l'assistant d'Allégret, Roger Vadim, scénariste d'un film en préparation Les Lauriers sont coupés. L'admiration est réciproque pour leur côté à la fois altier et décontracté, sans coup de foudre. À propos de cette première rencontre, Brigitte Bardot s'exprime plus tard en ces termes : « Je n'avais pas l'habitude de rencontrer des hommes aussi beaux, aussi relax, aussi décontractés. Vadim, Je l'ai trouvé sublime de beauté, mais bien sûr jamais je n'aurais pensé que je me marierai un jour avec lui. J'allais avoir quinze ans, mais j'avais encore quatorze ans. Ça n'a pas été le coup de foudre, mais ça a été pour moi quelque chose de très très important. Jamais je n'aurais pu penser qu'il tomberait amoureux de moi ».
Vadim de son côté déclare : « J'ai vu entrer quelqu'un qui n'avait pas encore quinze ans. Son anniversaire devait être quelques jours plus tard , le 28 septembre je crois. Superbe, très décontractée. Très à son aise, comme si toute sa vie elle avait été voir des metteurs en scène et de jeunes scénaristes de génie ». À la question de savoir s'il avait éprouvé un coup de foudre, il répond : « J'ai eu le coup d'admiration. Et c'est tout. Je pensais que c'était une personnalité qui était royale, à sa façon de se tenir, de rire, d'être à son aise, [...] très directe, pleine d'humour et amusée à l'idée d'une nouvelle expérience, mais pas du tout convaincue que de faire du cinéma était une chose marrante ». J'ai pensé plus tard, pour décrire ce moment, à une phrase de Balzac qui dit : « L'élégance, c'est de paraître ce que l'on est. ».
Vadim lui donne la réplique dans des essais pour Les Lauriers sont coupés, dont l'INA conserve les archives et dont des extraits figurent dans la série documentaire d'Allain Bougrain-Dubourg sur Brigitte Bardot Telle Quelle, diffusée en 1982 et 1983 sur Antenne 2.
D'autres sources situent la rencontre de Brigitte Bardot avec Vadim en 1950, après la parution de sa seconde couverture de Elle en mai 1950 : « La rencontre entre Bardot et Vadim est un roman usé. Le cinéaste Marc Allégret tombe sur la couverture du magazine Elle du 8 mai 1950, troublé par le visage d’une jeune fille de 16 ans, brune, coiffée en chignon, portant un chemisier et tenant une tasse de thé. Troublé surtout par le mystérieux sourire de la jeune fille. Allégret assigne alors à son assistant, Roger Vadim, la mission de la retrouver pour une audition ». L'actrice elle-même, dans son autobiographie de 1996, légende ainsi la photo de cette couverture de Elle du 8 mai 1950 en ces termes : « Le destin se mit en marche contre ma volonté car le réalisateur Marc Allégret vit cette deuxième couverture Elle et demanda à me rencontrer ».
Pour Les Lauriers sont coupés, Marc Allégret recherchait deux jeunes filles. Il repère Françoise Arnoul devant le Théâtre de l’Empire. Les biographies de cette dernière mentionnent qu'« Allégret lui explique son envie de l’associer à une autre jeune fille de son âge, Brigitte Bardot » et que lorsqu'elle est reçue par l'assistant d'Allégret, Roger Vadim lui annonce que « sa partenaire, Brigitte Bardot, est déjà engagée ». L'année exacte des rencontres respectives de Brigitte Bardot et de Françoise Arnoul avec Vadim reste à déterminer.
Le film ne se fait pas ; Brigitte Bardot se lie d'amitié avec Vadim. À l'insu de ses parents, elle entame aussi de sa propre initiative une liaison avec lui et sèche les cours pour le rencontrer chez lui, dans la chambre de bonne qu'il loue dans l'île Saint-Louis. Vadim vient dans la famille Bardot, où ses parents s'opposent à cette fréquentation et veulent envoyer Brigitte en pension en Angleterre pour 5 ans. Désespérée, la jeune fille fait une tentative de suicide. Son père renonce à l'envoyer à l'étranger et consent à ce qu'elle continue à voir Vadim, lui interdisant de l'épouser avant ses 18 ans.
Il trouve un emploi comme journaliste à Paris Match et se marient le 21 décembre 1952, près de trois mois après son dix-huitième anniversaire.
Vie privée
Relations, mariages, maternitéLa vie privée de Brigitte Bardot fait l’objet d'une très forte médiatisation, notamment pendant sa carrière professionnelle. Disant avoir connu 17 hommes durant sa vie, elle se marie à quatre reprises.
Pour ses 18 ans, comme il le lui avait promis pendant son adolescence, son père l’autorise à se marier avec Roger Vadim. Le mariage est célébré à l'église Notre-Dame-de-Grâce de Passy (16e arrondissement de Paris) le 21 décembre 1952. Mais lors du tournage de Et Dieu… créa la femme, en 1956, elle tombe amoureuse de son partenaire, Jean-Louis Trintignant.
Elle éprouve dès lors plus d’amitié que d’amour pour Roger Vadim, qui réalise avec difficulté les scènes d'amour entre elle et Trintignant. Ce dernier quitte sa femme, Stéphane Audran, pour vivre avec Brigitte Bardot, qui fait de même avec Vadim. Elle écrit plus tard : « J'ai vécu avec lui la période la plus belle, la plus intense, la plus heureuse de toute cette époque de ma vie ». En 1957, alors qu'il effectue son service militaire, Jean-Louis Trintignant met un terme à leur relation, découvrant que Brigitte Bardot a une liaison avec Gilbert Bécaud; brève liaison, précédant celle tout aussi éphémère avec Sacha Distel.
Le 18 juin 1959, elle se marie avec Jacques Charrier, qu'elle a rencontré sur le tournage de Babette s'en va-t-en guerre. Apprenant peu après qu'elle est enceinte, ne désirant pas d'enfant et effrayée à l'idée d'être mère, elle envisage un avortement (précédemment par deux fois enceinte de Vadim, elle eut recours à l'IVG), mais aucun médecin n'accepte d'interrompre sa grossesse. Le 11 janvier 1960, elle donne naissance à l’unique enfant de sa vie, Nicolas Charrier. Les conditions de son accouchement dans son appartement du 71 avenue Paul-Doumer dans le 16e arrondissement de Paris sont particulièrement difficiles, le logement étant notamment barricadé pour échapper à l'objectif des journalistes. Elle déclare par la suite : « Ma grossesse était neuf mois de cauchemar. C'était un peu comme une tumeur qui s'était nourrie de moi, que j'avais portée dans ma chair tuméfiée, n'attendant que le moment béni où l'on m'en débarrasserait enfin ». Elle ajoute (peu après dans un entretien) : « J'aurais préféré accoucher d'un petit chien ».
Le couple divorce le 30 janvier 1963, Brigitte Bardot entretenant une relation avec Sami Frey depuis le tournage de La Vérité (1960). Elle affirme : « Sami, un être rare, sensible, angoissé et érudit qui resta longtemps l'homme de ma vie ». Frey ayant mis un terme à leur histoire à l'été 1963, Brigitte Bardot a une aventure avec le musicien brésilien Bob Zagury.
En mai 1966, elle rencontre Gunter Sachs, qu’elle épouse le 14 juillet à Las Vegas. Rentrée en France après un voyage de noces à Tahiti, l'actrice refuse de vivre dans l'appartement de son époux. Bardot tourne À cœur joie, Gunter veut produire un film et le présenter au Festival de Cannes ; les organisateurs acceptent à la condition que l'actrice soit présente, ce qu'elle refuse dans un premier temps. Afin d'éviter un divorce, elle consent à participer à l'évènement, où elle remet une récompense à Michel Simon. La star ne revient plus jamais à Cannes. L'entente du couple ne cesse alors de se détériorer. En parallèle, elle interprète la chanson Harley-Davidson (1967), composée par Serge Gainsbourg, dont elle devient la muse et avec qui elle entame une relation extra-conjugale qu’elle qualifie d’« immense passion ». Mais pour essayer de sauver son mariage avec Gunter Sachs, elle demande à Gainsbourg de ne pas sortir Je t'aime… moi non plus et chante pour lui Bonnie and Clyde ou encore Comic Strip. Brigitte Bardot tourne en Espagne, Gunter l'accompagne. Leur réconciliation ne dure qu'un temps et l'un et l'autre enchaînent les aventures extra-conjugales. Ils divorcent trois ans après leur mariage, le 1er octobre 1969.
Par la suite, elle noue une relation avec Patrick Gilles, puis avec Christian Kalt, Laurent Vergez, Mirko Brozek et Allain Bougrain-Dubourg.
En 1992, lors d'un dîner organisé par son avocat, Jean-Louis Bouguereau, à Saint-Tropez, elle fait la connaissance de Bernard d'Ormale, industriel et conseiller de l’homme politique Jean-Marie Le Pen, « un coup de foudre mutuel » écrit-elle plus tard ; ils se marient le 16 août 1992.
En février 1968, Marguerite Yourcenar envoie une lettre à Brigitte Bardot pour lui exprimer toute son admiration pour son engagement en faveur de la protection des animaux et lui demander de mettre sa notoriété internationale au service de la défense des bébés phoques. Bardot ne donne pas suite à cette lettre, qu'elle dira ne jamais avoir reçue, et son engagement dans son combat pour la défense des bébés phoques semble sans rapport avec ce courrier.
En 1980, lorsque Yourcenar est élue à l'Académie Française, elle exprime le désir de rencontrer Bardot, mais celle-ci refuse de la rencontrer, croyant à de simples mondanités qu'elle exècre.
Quelques années plus tard, Yourcenar, de passage à Cogolin, redemande à Bardot de la recevoir. Celle-ci accepte finalement. Elles ont un long entretien à la Madrague et une amitié s'établit entre les deux femmes qui échangeront des correspondances jusqu'à la mort de Yourcenar en 1987.
SantéBrigitte Bardot apprend en 1984 qu'elle est atteinte d'un cancer du sein. Elle refuse dans un premier temps de se faire soigner, pensant qu'il s'agit de son destin et affirmant « traiter le cancer avec mépris, lui accordant peu d'importance ». Son amie Marina Vlady réussit à la convaincre de commencer un traitement, qui se termine par sa guérison.
L'actrice est hospitalisée à Toulon fin septembre 2025 pour une opération et regagne la Madrague mi-octobre. En novembre, elle retourne à l’hôpital pour des contrôles liés à son intervention avant de rentrer chez elle à la fin du mois.
RésidencesLe 15 mai 1958, sur proposition de sa mère, Brigitte Bardot visite La Madrague, une propriété située sur la route des Canebiers, à Saint-Tropez. Elle tombe sous le charme de cette maison de pêcheurs et l'achète immédiatement pour la somme de 24 millions de francs de l'époque (« anciens francs »).
En 1963, l’obtention d’une dérogation exceptionnelle l'autorise à construire deux murs se prolongeant sur la plage et en mer dans la continuité des clôtures de sa propriété, afin de protéger son intimité des paparazzi.
Retirée à Saint-Tropez depuis 2006, elle accepte rarement les entretiens.
Jusqu’à ses derniers jours, Brigitte Bardot continue de s’investir activement au sein de sa fondation. Elle prend publiquement position sur des sujets majeurs, notamment l’abolition de la chasse à courre.
Dans ses derniers mots et communiqués, elle rend hommage à Alain Delon, son ami proche et dernier grand compagnon de cinéma, disparu en août 2024 à l’âge de 88 ans. Elle est également endeuillée par la mort de Jacques Charrier, son ancien mari et père de son fils, en septembre 2025.
MortBrigitte Bardot meurt le 28 décembre 2025 dans sa propriété de la Madrague à Saint-Tropez. Sa mort est annoncée le jour même, à la suite d'une dépêche de l'Agence France-Presse communiquée par la fondation Brigitte-Bardot
Dans Une encyclopédie du nu au cinéma, le cinéaste Alain Fleischer note que la carrière cinématographique de Brigitte Bardot, à l'inverse de celle de Marilyn Monroe, « peut être envisagée comme un strip-tease à épisodes, au demeurant très complet, qui s'étend sur trois décennies », et est liée notamment à la Nouvelle Vague qui porte un nouveau regard sur le corps de la femme.
Ses fesses en contre-jour apparaissent dans le film La Lumière d'en face sorti en 1956 où elle se déshabille devant sa fenêtre. Couchée sur le ventre et tout à fait nue, elle bronze au jardin derrière un drap qui sèche sur un fil dans Et Dieu… créa la femme sorti la même année. Dans En cas de malheur (1958), elle trousse sa robe et expose son sexe à son avocat. Devenue une star, le Vatican tient, à l'Exposition universelle de Bruxelles de 1958, un salon en proposant aux visiteurs un pavillon composé de deux salles : la première est réservée aux miracles du Bien et la seconde, dédiée aux méfaits du Mal, comporte une photo de Brigitte Bardot dansant le mambo dans Et Dieu… créa la femme.
Sa position allongée, nue sur le ventre, dans Et Dieu… créa la femme, est reprise par Vadim dans Le Repos du guerrier en 1962, Jean Aurel dans Les Femmes et Godard dans Le Mépris qui a rajouté de piquants dialogues entre elle et Michel Piccoli dans une scène devenue culte.
En 1973, Vadim souhaite renouer avec le succès de Et Dieu… créa la femme avec le film Don Juan 73, dans lequel Brigitte Bardot tourne une scène d'amour avec Jane Birkin.
« Femme libérée à la sensualité explosive », elle est selon Marie-Dominique Lelièvre, « la première femme à avoir affiché publiquement sa liberté sexuelle » et d'ajouter « avant Bardot, une femme qui changeait d'amant […], s'appelait une salope. […] Après Bardot, une telle femme était simplement considérée comme libérée. »
Pour Brigitte Bardot, la nudité qu'elle a montrée correspond à de la « petite bière en comparaison de ce que l'on voit aujourd'hui ».
Au fil des années, Brigitte Bardot reste un symbole de scandale et c'est elle qui fait la couverture de la première étude des archives de la censure cinématographique en France, couvrant la période 1945-1975, publiée en 2009.
Sujet de rechercheBrigitte Bardot intéresse les intellectuels et les chercheurs qui analysent son statut de vedette et l'image de la femme qu'elle donne.
Discographie
- 1962 : Stanislas/Rendez-Vous (avec Les Frères Jacques) (inédit jusqu'en 2004)
- 1962 : Sidonie (super 45T) : bande originale du film Vie privée
- 1962 : Tiens, c'est toi ! (duo avec Jean-Max Rivière), Leçon de Guitare (duo avec Olivier Despax) (inédits jusqu'en 1993)
- 1963 : Brigitte Bardot (33 T) : L'Appareil à sous, Les Amis de la musique, El Cuchipe, Je me donne à qui me plait, Invitango, C'est rigolo, La Madrague, Pas davantage, Everybody Loves My Baby (en), Rose d'eau, Noir et Blanc, Faite pour dormir
- 1963 : L'Appareil à sous (super 45 T) : El Cuchipe, La Madrague, Les amis de la musique
- 1963 : La Belle et le Blues (inédit jusqu'en 1993)
- 1964 : Invitango (super 45 T) : Noir et Blanc, Everybody Loves My Baby, C'est rigolo
- 1964 : Ça pourrait changer (super 45 T) : À la fin de l'été, Je danse donc je suis, Jamais trois sans quatre
- 1964 : B.B. (33 T) : Moi je joue, Une histoire de plage, Ça pourrait changer, À la fin de l'été, Ne me laisse pas l'aimer, Maria Ninguem, Je danse donc je suis, Mélanie, Ciel de lit, Un jour comme un autre, Les Cheveux dans le Vent, Jamais trois sans quatre
- 1964 : Une histoire de plage (45 T) : Les Cheveux dans le Vent, Ne me laisse pas l'aimer, Mélanie
- 1965 : Bubble gum (super 45 T) : Je manque d'adjectifs, Les Hommes endormis, Les Omnibus
- 1965 : Viva Maria ! (33 T), bande originale du film : Paris, Paris, Paris, Maria, Maria, Ah ! Les p'tites femmes de Paris (duo avec Jeanne Moreau)
- 1966 : Le Soleil (super 45 T) : On déménage, Gang Gang, Je reviendrai toujours vers toi
- 1967 : Harley Davidson/ Contact (45 T) écrit et composé par Serge Gainsbourg,
- 1967 : La Bise aux Hippies (duo avec Sacha Distel) écrit et composé par Serge Gainsourg,
- 1968 : Bonnie and Clyde (33 T / Special Show) : Bonnie and Clyde, Bubble gum, Comic strip, Un jour comme un autre, Pauvre Lola (S.G), La Madrague, Intoxicated man (S.G), Everybody Loves My Baby, Baudelaire (S.G), Docteur Jekyll et Mister Hyde (S.G)
- 1968 : Bonnie and Clyde in english/Comic strip in english (45 T) écrit et composé par Serge Gainsbourg,
- 1968 : Brigitte Bardot Show (33 T) : Harley-Davidson, Marseillaise générique, Mister sun, Ay ! Que viva la sangria, Ce n'est pas vrai, Gang gang, Saint-Tropez, Port Grimaud, Oh ! Qu'il est vilain, Paris, Je reviendrai toujours vers toi, On déménage, Le diable est anglais, David B, Contact
- 1968 : The Devil's in Town, parfois titré The Devil is English (Le Diable est Anglais, version anglaise)
- 1969 : La Fille de paille (45 T) : Je voudrais perdre la mémoire
- 1970 : Tu veux ou tu veux pas (super 45 T) : Mon léopard et moi, John et Michael, Depuis que tu m'as quittée
- 1970 : Nue au soleil (45 T) : C'est une bossa nova
- 1970 : Les Novices (45 T), bande originale du film : Chacun son homme (duo avec Annie Girardot)
- 1970 : Quand mon amour danse, Soyons deux (inédits jusqu'en 2004)
- 1971 : Boulevard du rhum (45 T), bande originale du film : Sur le boulevard du rhum, Plaisir d'amour (duo avec Guy Marchand)
- 1971 : Écoute le Temps (inédit jusqu'en 2000)
- 1972 : Sei Arrivato Amor Mio (Tu es venu, mon amour, version italienne)
- 1973 : Vous ma lady (45 T) : en duo avec Laurent Vergez, Tu es venu, mon amour
- 1973 : Le Soleil de ma vie (45 T) : en duo avec Sacha Distel
- 1982 : Toutes les bêtes sont à aimer (45 T) : La Chasse
- 1986 : Je t'aime… moi non plus (45 T & maxi 45 T), enregistré en duo avec Serge Gainsbourg en 1967.
Publications
- Brigitte Bardot, Noonoah, le petit phoque blanc, Éditions Grasset Jeunesse, 1978, 25 p. (ISBN 978-2-246-00574-2)
- Brigitte Bardot, Initiales B.B. : mémoires, Éditions Grasset, 1996, 566 p. (ISBN 978-2-246-52601-8)
- Brigitte Bardot, Le Carré de Pluton : mémoires, Éditions Grasset, 1999, 693 p. (ISBN 978-2-246-59501-4)
- Brigitte Bardot, Un Cri dans le silence, Éditions du Rocher, 2003, 170 p. (ISBN 978-2-268-04725-6)
- Brigitte Bardot (en collaboration avec François Bagnaud), Pourquoi ?, Éditions du Rocher, 2006, 298 p. (ISBN 978-2-268-05914-3)
- Brigitte Bardot (en collaboration avec François Bagnaud), Mes as de cœur, Paris, Éditions Arthaud, 2014, 192 p. (ISBN 978-2-08-130605-9)
- Brigitte Bardot et Anne-Cécile Huprelle, Larmes de combat, Éditions Plon, 2018 (ISBN 2259263755)
- Brigitte Bardot, Initiales B.B. : mémoires, Éditions Grasset, réédition 2020, 640 p. (ISBN 978-2-246-82541-8)
- Brigitte Bardot (ill. Ayoub Bougria), Mon BBCdaire, Fayard, 2025, 368 p. (ISBN 978-2-213-73353-1)
Distinctions
Comparée aux autres artistes de son époque et au nombre de films qu'elle a tournés, Brigitte Bardot n'a pas reçu un nombre très important de récompenses cinématographiques :
- 1957 : victoire du cinéma français pour le film Et Dieu… créa la femme.
- 1958-1959-1960-1961 : 1er prix de popularité Ciné-Revue.
- 1959 : victoire du cinéma français pour le film En cas de malheur.
- 1960 : prix Europe bruxellois de la meilleure actrice pour le film La Vérité.
- 1961 : prix international Ciné-Revue de la meilleure actrice pour le film La Vérité.
- 1961 : prix David di Donatello (meilleure actrice étrangère) pour le film La Vérité.
- 1966 : prix Étoile de Cristal (meilleure actrice) par l'Académie du cinéma français pour le film Viva Maria !
- 1967 : prix Bambi de la Popularité en Allemagne.
- 1967-1969 : prix Triomphe de la Popularité du Cinéma français.
Elle est 66e au classement des « 100 plus grands Français de tous les temps », établi en mars 2005 pour France 2.
Elle est 35e au classement du « top 50 des Français qui comptent » établi en décembre 2017 par Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Pour son combat contre les mauvais traitements envers les animaux, elle a reçu différents prix et honneurs :
- 1980 : étoile de la paix (grade de chevalier).
- 1980 : médaille de la ville de Trieste (Italie).
- 1985 : médaille de la ville de Lille.
- 1989 : prix de la paix au mérite humanitaire.
- 1992 : Global 500 (prix du programme des Nations unies pour l'environnement).
- 1994 : grande médaille de la ville de Paris.
- 1994 : Love of animals award (Espagne).
- 1995 : grande médaille de la ville de Saint-Tropez.
- 1996 : médaille de la ville de La Baule.
- 1996 : prix Paul Léautaud pour son livre Initiales B.B..
- 1997 : prix Chianciano (Italie) pour son livre Initiales B.B..
- 1997 : prix de l'écologie / Club Unesco du Dodécanèse (Grèce).
- 1997 : médaille de la ville d'Athènes.
- 2001 : Peta humanitarian Award (États-Unis).
- 2002 : prix My Way (Autriche).
- 2003 : prix des intellectuels indépendants pour son livre Un Cri dans le silence.
- 2007 : Free Thinker (Ukraine). Prix spécial du jury de l'International Rights Film Festival pour sa contribution aux droits des animaux et la protection de la nature
- 2008 : prix Fondation Altarriba (Espagne)
Sources: wikipedia.org, news.lv
Pas de lieux

| Nom | Lien | Description | ||
|---|---|---|---|---|
| 1 | ![]() | Jacques Charrier | Mari | |
| 2 | ![]() | Gunter Sachs | Mari | |
| 3 | ![]() | Roger Vadim | Mari | |
| 4 | ![]() | George Baker (Britishactor) | Partenaire | |
| 5 | ![]() | Glenn Ford | Partenaire | |
| 6 | ![]() | Gilbert Bécaud | Partenaire | |
| 7 | ![]() | Serge Gainsbourg | Partenaire | |
| 8 | ![]() | Sacha Distel | Partenaire | |
| 9 | ![]() | Marilyn Monroe | Partenaire | |
| 10 | ![]() | Raf Vallone | Partenaire | |
| 11 | ![]() | Jean-Louis Trintignant | mari civile | |
| 12 | ![]() | Jean-Paul Belmondo | Ami, Collègue | |
| 13 | ![]() | Kirk Douglas | Ami | |
| 14 | ![]() | Annie Girardot | Ami | |
| 15 | ![]() | Jimi Hendrix | Ami | |
| 16 | ![]() | Marlon Brando | Ami | |
| 17 | ![]() | Marcello Mastroianni | Ami | |
| 18 | ![]() | Sir Sean Connery | Ami | |
| 19 | ![]() | Alain Delon | Ami, Collègue | |
| 20 | ![]() | Jane Birkin | Collègue | |
| 21 | ![]() | Jean-Claude Brialy | Collègue | |
| 22 | ![]() | Michel Piccoli | Collègue | |
| 23 | ![]() | Dominique Zardi | Collègue | |
| 24 | ![]() | Marie Dubois | Collègue | |
| 25 | ![]() | Claude Brasseur | Collègue | |
| 26 | ![]() | François Truffaut | Collègue | |
| 27 | ![]() | Jean-Luc Godard | Collègue | |
| 28 | ![]() | Mireille Darc | Collègue | |
| 29 | ![]() | Michel Galabru | Collègue | |
| 30 | ![]() | Charles de Gaulle | prochain | |
| 31 | ![]() | François Mitterrand | Familier | |
| 32 | ![]() | Valéry Giscard d’Éstaing | Familier |
Aucun événement fixés
































