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Jean-Paul Belmondo

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Date de naissance:
09.04.1933
Date de décès:
06.09.2021
Nom de jeune fille de la personne de:
Jean-Paul Charles Belmondo
Noms supplémentaires:
Žans Pols Belmondo, Жан-Поль Бельмондо,
Catégories:
Acteur
Nationalité:
 français
Cimetière:
Réglez cimetière

Jean-Paul Belmondo, né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine et mort le 6 septembre 2021 à Paris, est un acteur français. Il a été également producteur de cinéma et directeur de théâtre.

Alternant dans les premières années de sa carrière des films populaires et d'Art et Essai avant de pencher nettement pour la première catégorie, sa gouaille de titi parisien et ses cascades sans doublure contribuent à en faire rapidement l'une des plus grandes vedettes du cinéma français. Champion incontesté du box-office au même titre que Louis de Funès et Alain Delon à la même époque, Jean-Paul Belmondo a attiré dans les salles, en cinquante ans de carrière, près de 160 millions de spectateurs ; entre 1969 et 1982, il a joué à quatre reprises dans les films les plus vus de l'année en France : Le Cerveau (1969), Peur sur la ville (1975), L'Animal (1977), L'As des as (1982), égalant le record de Fernandel et n'étant dépassé sur ce point que par Louis de Funès1.

Il a tourné sous la direction de grands réalisateurs français, tels Alain Resnais, Louis Malle, Philippe de Broca, Henri Verneuil, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, François Truffaut, Claude Sautet, Jean-Pierre Melville, Claude Lelouch, Jean-Paul Rappeneau, Georges Lautner, Gérard Oury ou encore Alexandre Arcady, ainsi qu'avec quelques réalisateurs étrangers comme Vittorio De Sica, Mauro Bolognini ou Peter Brook. Un grand nombre de ses films sont devenus des classiques du cinéma français, comme À bout de souffle (1960), Léon Morin, prêtre (1961), Un singe en hiver (1962), L'Homme de Rio (1964), Cent mille dollars au soleil (1964), Borsalino (1970), Le Casse (1971), Le Magnifique (1973), Le Professionnel (1981) ou Hold-up (1985).

À partir du milieu des années 1980, ses films attirent moins de spectateurs, tandis que la critique ne l'épargne pas. Il est moins présent au cinéma et se produit surtout au théâtre. Il obtient cependant en 1989 le César du meilleur acteur pour son rôle dans Itinéraire d'un enfant gâté, distinction qu'il refuse. Depuis le début des années 2000, des problèmes de santé l'ont contraint à se retirer du cinéma et des planches, si l'on excepte un film sorti en 2009. Pour l'ensemble de sa carrière, il reçoit une Palme d'honneur au cours du festival de Cannes 2011 puis, lors de la cérémonie des Césars 2017, un hommage lui est rendu en sa présence et le public lui fait une longue ovation debout.

Situation personnelle

Origines et formation

Jean-Paul Belmondo naît à Neuilly-sur-Seine. Il est le deuxième des trois enfants de Paul Belmondo (1898-1982), sculpteur de renom d'origine piémontaise et sicilienne, né à Alger, et de Madeleine Rainaud-Richard (1901-1997), une artiste-peintre qui a rencontré son futur mari sur le banc de l'École nationale supérieure des beaux-arts.

Jean-Paul Belmondo vit ses premières années à la Villa Saint-Jacques, puis en 1938 il emménage au 4 Rue Victor-Considérant, car son père a son atelier dans des anciennes écuries au 77 Avenue Denfert-Rochereau. Jeune homme, il a longtemps occupé un deux pièces dans le même immeuble. Durant l'enfance de Jean-Paul Belmondo, la famille connaît quelques privations, Paul Belmondo ayant du mal à vivre de son art pendant la Seconde Guerre mondiale et l'Occupation allemande.

Inscrit dans les meilleures écoles de la bourgeoisie parisiennes (école paroissiale de la rue Henri-Barbusse, École alsacienne, d'où il est rapidement renvoyé, École Pascal, lycées Louis-le-Grand, Henri-IV et Montaigne), Jean-Paul Belmondo, peu enclin aux études, est un élève indiscipliné. Il découvre très jeune le plaisir du sport, le cyclisme, le football (au lycée, il est gardien de but), puis la boxe, qu'il va longtemps pratiquer en amateur, et brièvement en professionnel durant son adolescence avec quatre victoires et un match nul en neuf combats. De cette passion pour la boxe il déclare : « À 15 ans, après avoir écouté à la radio la victoire de Marcel Cerdan sur Tony Zale, je n’avais qu’une idée : faire de la boxe. Mais, pour boxer, il faut avoir faim et avoir la haine. Ce n’était pas mon cas ». En 1948, il admire Les Femmes savantes dans une nouvelle présentation qui marquait les débuts de Denise Gence dans la Maison de Molière. À seize ans, il est atteint d'une primo-infection de la tuberculose et ses parents l'envoient en Auvergne à Allanche. Dans le calme et l'air vivifiant, le jeune homme décide de devenir comédien.

De retour d'Auvergne, malgré un avis défavorable du sociétaire de la Comédie-Française André Brunot, il suit les cours de Raymond Girard et débute au théâtre en 1950 en interprétant La Belle au Bois Dormant dans les hôpitaux de la ville de Paris. Pendant six mois, Raymond Girard va l'aider à préparer le concours du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, où il est recalé, mais admis en tant qu'auditeur libre en 1951. En janvier 1952, il repasse l'examen d'entrée mais échoue de nouveau. C'est seulement en octobre 1952 qu'il est enfin admis. Pierre Dux dont il est l'élève déclare un jour, « qu'avec la tête qu'il a, il ne pourrait jamais prendre une femme dans ses bras, car cela ne serait pas crédible ». Ce professeur du Conservatoire lui prédit un abonnement aux seconds rôlesGD 6. Jean-Paul Belmondo y reste quatre ans et y rencontre notamment la « bande du Conservatoire » : il se lie d'amitié avec Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Cremer, Pierre Vernier et Michel Beaune. Il participe également à des spectacles théâtraux sous la direction de Michel Galabru. Avec Guy Bedos, il se livre sur la place du village ou aux terrasses de café à des numéro de cabaret en jouant des sketchs de Pierre Dac et Francis Blanche. En 1953, il fait la connaissance d'Élodie Constant, danseuse sous le nom de « Renée Constant », qui devient sa compagne. Le couple mène une vie « de bohème », ce qui n'empêche pas les deux jeunes gens d'avoir une fille, Patricia née la même année (morte en 1993, à 40 ans, dans un incendie).

Les professeurs de Jean-Paul Belmondo continuent de ne pas tenir son talent en haute estime. En 1956, lors du concours de sortie du Conservatoire, il interprète une scène de la pièce Amour et Piano de Georges Feydeau : le public l'acclame, mais le jury présidé par Marcel Achard lui fait payer sa désinvolture et lui décerne un simple accessit, lui interdisant ainsi l'entrée à la Comédie-Française. Les camarades de Belmondo le portent en triomphe pour le soutenir, tandis qu'il adresse un bras d'honneur aux jurés. L'acteur et enseignant au Conservatoire Henri Rollan lui dit alors : « Le professeur ne t'approuve pas, mais l'homme te dit bravo ».

Vie privée et familiale

Le 17 janvier 1959, dans le 14e arrondissement de Paris, il épouse Renée Constant, dite Élodie Constantin, sa compagne depuis plusieurs années. Ayant déjà une fille, Patricia, née en 19539, le couple a par la suite deux autres enfants :

  • Florence (1960) qui a trois enfants : Annabelle (1988), Christopher (1993) et Nicolas (1997) ;
  • Paul (1963) qui a trois enfants : Alessandro (1991), Victor (1993) et Giacomo (1998).

Dans les années 1980, il est en couple avec l'actrice brésilienne Carlos Sotto Mayor.

Le 29 décembre 2002, il épouse à la mairie du 6e arrondissement de Paris sa compagne Natty, une ancienne coco-girl de Stéphane Collaro qu'il a rencontrée en 1989 et qui partageait sa vie depuis treize ans. Michel Drucker est l'un des témoins de ce mariage. Parmi les invités, on peut citer Claude Lelouch, Francis Huster, Bernard-Henri Lévy, Robert Hossein, Jean Rochefort, Jean-Claude Brialy et Jean-Pierre Marielle. Le 13 août 2003, à 70 ans, Jean-Paul Belmondo est père pour la quatrième fois d'une petite fille, Stella.

Il se sépare en 2008 de sa femme Natty. Il vit ensuite avec Barbara Gandolfi, femme d'affaires belge et ex-mannequin, ayant notamment à son actif une participation à la version flamande de L'Île de la tentation ainsi que les couvertures de Playboy et de P Magazine. La vie privée de l'acteur et les activités de sa nouvelle compagne suscitent l'intérêt de certains médias et entraînent des tensions au sein de sa famille. Fin juin 2010, Barbara Gandolfi est accusée dans la presse de profiter de Jean-Paul Belmondo par abus de faiblesse et escroquerie. Le 1er octobre 2012, Jean-Paul Belmondo annonce qu’il se sépare de sa compagne Barbara Gandolfi.

En 2020, il est révélé qu'il serait de nouveau en couple avec Carlos Sotto Mayor depuis plus d'un an.

Carrière professionnelle

Années 1950 : débuts

En 1953, Jean-Paul Belmondo fait ses vrais débuts sur les planches dans deux pièces au Théâtre de l'Atelier, Médée de Jean Anouilh et Zamore de Georges Neveux dans des mises en scène d'André Barsacq. Le jeune acteur se réjouit de jouer dans une pièce d'Anouilh, pour laquelle il est par ailleurs crédité sous le nom de Jean-Paul Belmondo : mais la tragédie s'avère un échec public, ce qui conduira Belmondo à déclarer « Médée est le premier bide de Jean Anouilh, et je joue dedans ! »

En 1956, Belmondo joue dans le film Les Copains du dimanche, qui ne trouve pas de distributeur, et ne sortira qu'en 1967 : déçu du sort réservé au film, il retourne sur les planches, où il interprète des pièces de Feydeau et de George Bernard Shaw. Sa carrière cinématographique débute vraiment avec un petit rôle, dans Sois belle et tais-toi, réalisé en 1958 par Marc Allégret : Belmondo y croise Alain Delon, également débutant. La même année, Jean-Paul Belmondo est envisagé pour tenir l'un des rôles principaux du film Les Tricheurs : le réalisateur Marcel Carné hésite cependant entre lui et Laurent Terzieff. Après une longue indécision, Carné finit par choisir Terzieff, qu'il juge plus crédible pour un rôle d'intellectuel : il embauche cependant Belmondo pour tenir le rôle de l'un des acolytes du personnage de Terzieff, ce qui permet au jeune comédien d'apparaître régulièrement tout au long du film, et d'améliorer sa situation financière en touchant un bon cachet.

Belmondo retrouve ensuite Marc Allégret pour les besoins du film Un drôle de dimanche, avec Bourvil et Danielle Darrieux. Jean-Luc Godard, alors critique aux Cahiers du cinéma, juge le film exécrable, mais loue le talent de Belmondo en qui il voit « le Michel Simon et le Jules Berry de demain ». Godard l'embauche ensuite pour jouer dans son court métrage Charlotte et son jules : Belmondo inaugure ainsi une période de collaboration au mouvement dit de la Nouvelle Vague. Toujours en 1958, Belmondo est rappelé sous les drapeaux pour servir lors de la guerre d'Algérie, ce qui l'oblige à abandonner les représentations d'Oscar. Une fois démobilisé, il revient en France métropolitaine et se remet en quête de rôles, tout en décidant de se marier.

Belmondo tient l'année suivante son premier rôle important dans À double tour, de Claude Chabrol. Le film connaîtra une carrière commerciale moyenne. Belmondo enchaîne avec un autre film de la Nouvelle Vague, À bout de souffle, de Jean-Luc Godard, qu'il considère comme moins important que celui de Chabrol. Enthousiasmé par les conditions de travail avec Godard - les dialogues sont quelquefois improvisés -, il tourne ensuite Classe tous risques, film policier réalisé par Claude Sautet, dont il partage la vedette avec Lino Ventura.

Avant même la sortie des films de Godard et Sautet, Belmondo achève la décennie en interprétant le rôle de d'Artagnan dans Les Trois Mousquetaires, dramatique télévisée réalisée par Claude Barma, tournée et diffusée en direct pour Noël 1959. Bien qu'en retirant un surcroît de notoriété, il n'apprécie guère ce premier tournage télévisuel, du fait des cadences imposées aux comédiens par les conditions du direct.

Années 1960 : le vedettariat 

1960 est l'année de la révélation pour Jean-Paul Belmondo : À bout de souffle sort en mars et remporte un triomphe public et critique, s'imposant comme l'un des films-phares de la Nouvelle Vague. Quant à Jean-Paul Belmondo, il a enfin surmonté les réticences que les tournages de cinéma lui inspiraient en tant que jeune acteur de théâtre. Le mois suivant sort Classe tous risques : si le film de Sautet, sorti peu après celui de Godard, est éclipsé par ce dernier, il bénéficiera ensuite de multiples rediffusions télévisées. Très actif au cours des années 1960, durant lesquelles il tourne 34 films, Jean-Paul Belmondo devient une figure de premier plan du cinéma français, et s'affirme rapidement comme un interprète aux multiples facettes, capable de tenir des rôles variés sous la direction des plus grands réalisateurs : il se distingue également comme un acteur très physique, appréciant de tourner sans doublure des scènes mouvementées.

Peu avant la sortie des films de Godard et Sautet, il tourne Moderato cantabile, réalisé par Peter Brook d'après Marguerite Duras, film médiocrement accueilli malgré sa sélection au festival de Cannes 1960. Une fois révélé, il tourne dans plusieurs films italiens, dont La Viaccia, de Mauro Bolognini, avec Claudia Cardinale, et La ciociara, de Vittorio De Sica, avec Sophia Loren. Il retrouve ensuite Jean-Luc Godard pour Une femme est une femme, avant de tourner Léon Morin, prêtre sous la direction de Jean-Pierre Melville, film accueilli tièdement par le public et la critique. Après un second film avec Melville, le polar Le Doulos, Jean-Paul Belmondo s'impose en héros d'aventures avec un film de cape et d'épée réalisé par Philippe de Broca : Cartouche est un triomphe en salles, dépassant les trois millions d'entrées.

Puis il joue dans Un singe en hiver réalisé par Henri Verneuil d'après le roman d'Antoine Blondin, et dont il partage l'affiche avec Jean Gabin. Très impressionné à l'idée de côtoyer Gabin, Belmondo s'entend finalement à merveille avec son partenaire après avoir eu des moments où Gabin boudait sans parler ni même lui adresser la parole. La fraternité tardive (ils ne se parlaient guère au début du tournage) entre les deux acteurs se retrouve chez les personnages du film, le dialogue de Michel Audiard faisant dire à Gabin, à l'adresse de Belmondo : « Môme, t'es mes vingt ans ! » Si le film obtient un succès commercial inférieur à celui escompté, il est apprécié de Blondin, et Audiard le considère à l'époque comme sa plus belle réussite. Un singe en hiver montre en outre un Belmondo capable de tenir tête à l'écran à un grand comédien de la génération précédente. Après plusieurs autres films - parmi lesquels L'Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville, d'après Georges Simenon - il retrouve Philippe de Broca pour les besoins de L'Homme de Rio, film d'aventures au rythme endiablé qui lui convient très bien, dont il partage la vedette avec Françoise Dorléac (sœur de Catherine Deneuve). Sorti en février 1964, L'Homme de Rio est pour Belmondo un nouveau triomphe commercial, approchant les cinq millions d'entrées en France. Ce mariage d'humour et d'action allie de surcroît succès critique et public. Le 5 novembre 1963, Jean-Paul Belmondo est par ailleurs élu président du Syndicat français des acteurs.

Jean-Paul Belmondo lors du tournage de L'Homme de Rio.

Les succès s'enchaînent, allant du film d'aventures (Cent mille dollars au soleil, d'Henri Verneuil) au film dramatique (Week-end à Zuydcoote, du même réalisateur). Il retrouve ensuite Philippe de Broca pour Les Tribulations d'un Chinois en Chine, comédie d'aventures à grand spectacle : sur le tournage, il rencontre et tombe amoureux de sa partenaire Ursula Andress ; son épouse demandera le divorce l'année suivante et la presse internationale rend abondamment compte de la liaison entre les deux acteurs ; ils vivent alors dans une maison située sur l'île des Corbeaux, le long de la Marne. Puis il joue aux côtés d'Anna Karina dans Pierrot le Fou (1965), qui marque l'apogée de sa collaboration avec Jean-Luc Godard, et remporte un succès à la fois critique et public. Jean-Paul Belmondo envisage à l'époque, poussé par Ursula Andress, de tenter l'aventure du cinéma américain, ils y vivent pendant 6 mois, mais y renonce finalement, ne se sentant pas à l'aise à Hollywood. Il alterne les œuvres de pur divertissement, comme Le Cerveau, de Gérard Oury, et les films plus sombres comme La Sirène du Mississipi, de François Truffaut : ce dernier film, sorti en juin 1969, est médiocrement accueilli par un public sans doute déçu de ne pas retrouver l'image de héros positif et désinvolte qui a tant fait pour le succès de l'acteur au cinéma. Jean-Paul Belmondo achève la décennie en donnant la réplique à Annie Girardot dans Un homme qui me plaît, film de Claude Lelouch, qui ne rencontre pas son public.

Il acquiert le surnom de « Bebel », en lien avec le personnage « Pepel » joué par Jean Gabin dans le film Les Bas-fonds (1936) de Jean Renoir. Belmondo considérant que c'était un des plus beaux rôles du cinéma, son ami Henri Deschamps s'amuse à l'affubler de ce surnom. À la suite d'une faute de frappe, Pepel est devenu Bebel, et le surnom est resté.

Années 1970-1980 : l'apogée du succès

Jean-Paul Belmondo entame la décennie 1970 avec Borsalino, film policier réalisé par Jacques Deray, dans lequel il partage la vedette avec son rival au box-office, Alain Delon. Le film remporte un triomphe commercial, approchant les cinq millions d'entrées. La collaboration Delon-Belmondo est cependant ternie par un procès opposant les deux acteurs à la sortie du film, Delon, producteur du film, ayant contrevenu aux modalités prévues en faisant figurer son nom deux fois sur l'affiche (comme producteur et comme acteur). Belmondo obtient finalement gain de cause.

En 1971, l'acteur fonde une maison de production, Cerito Films, dans le but de gérer plus efficacement sa carrière et de s'investir dans ses films de manière plus personnelle.

Durant les années 1970, Jean-Paul Belmondo tourne à un rythme soutenu, enchaînant les succès publics sous la direction de metteurs en scène comme Philippe de Broca, Henri Verneuil, Claude Chabrol ou José Giovanni : Les Mariés de l'an IILe CasseDocteur PopaulLa ScoumouneLe Magnifique. En 1972, il commence une histoire d'amour avec l'actrice italienne Laura Antonelli.

En 1974, Belmondo connaît cependant une déception (en tant que producteur et acteur) avec Stavisky d'Alain Resnais : si le film, contrairement à ce qui a pu être dit, n'est pas un four commercial, il remporte un succès bien moindre que celui auquel l'acteur est habitué. Belmondo, qui apprécie Stavisky, vit de surcroît très mal l'accueil médiocre réservé au film et à son réalisateur lors du festival de Cannes 1974. Dans les années suivantes, l'acteur préfèrera s'en remettre à des cinéastes plus « commerciaux ». Stavisky est souvent considéré comme ayant nettement modifié la carrière de Jean-Paul Belmondo, qui s'oriente désormais presque exclusivement vers le cinéma de divertissement.

En 1975, Jean-Paul Belmondo remporte un très gros succès avec Peur sur la ville d'Henri Verneuil, dans lequel il exécute des cascades dangereuses et risquées, dont une scène où il apparaît suspendu à un hélicoptère au-dessus du vide. Belmondo retire du tournage quelques blessures, qui ajoutent à sa réputation. Si le succès public est plus que jamais au rendez-vous, son succès critique commence à décroître : il déclarera plus tard, « Pour l'intelligentsia parisienne, j'étais devenu un cascadeur, je ne savais plus jouer la comédie ». Belmondo enchaîne polars, films d'aventures, comédies : L'Incorrigible de Philippe de Broca, dans lequel il s'amuse à camper un « anti-superman », L'Alpagueur de Philippe Labro, Le Corps de mon ennemi d'Henri Verneuil, L'Animal de Claude Zidi. À la même époque, un projet de nouvelle collaboration avec Jean-Luc Godard — une adaptation du livre L'Instinct de mort de Jacques Mesrine — tourne court, et une polémique par voie de presse oppose ensuite l'acteur et le cinéaste.

En 1980, il rencontre une exilée brésilienne de vingt ans, Carlos Sotto Mayor, fille d'un banquier. La relation houleuse avec cette comédienne et chanteuse dure six ans.

Le virage commercial de l'acteur est symbolisé par les affiches où son nom seul apparaît en haut, écrit en grosses lettres capitales, toujours avec les mêmes caractères, tel une marque, à partir de Peur sur la ville.

Entre 1978 et 1983, la carrière de Jean-Paul Belmondo connaît son apogée commercial, chacun des films de l'acteur s'avérant un succès public auquel sa gouaille de titi parisien et ses cascades sans doublure ne sont pas étrangers. Il enchaîne trois films réalisés par Georges Lautner : Flic ou Voyou, qui dépasse, pour la première fois dans la carrière de Belmondo, le million d'entrées sur Paris-périphérie, Le Guignolo, dans lequel il réédite sa cascade en hélicoptère, et Le Professionnel, ce dernier film dépassant les cinq millions d'entrées en France. En 1982, il dépasse encore le score du Professionnel avec L'As des as, réalisé par Gérard Oury, qui triomphe commercialement malgré des rapports de plus en plus tendus avec la critique, à laquelle Belmondo n'a pas souhaité montrer le film.

L'année suivante, Le Marginal, polar réalisé par Jacques Deray, est un nouveau triomphe commercial. Mais en 1984, Les Morfalous d'Henri Verneuil, tout en remportant un score très enviable, perd un million de spectateurs par rapport aux précédents succès de Belmondo. Les films de l'acteur font désormais l'objet de critiques sur leur caractère répétitif. Ce trait se ressent en particulier sur la publicité de ses films policiers, de plus en plus centrée sur un Belmondo qui, unique point de mire, affecte sur de nombreuses affiches une pose de justicier, ou de « superflic », immuable. Belmondo décide alors d'infléchir son image en revenant à la comédie pure, dans Joyeuses Pâques, réalisé par Georges Lautner d'après la pièce de théâtre de Jean Poiret. Tout en souhaitant se renouveler au cinéma, Belmondo manifeste également ainsi son envie de remonter sur les planches.

En 1985, Jean-Paul Belmondo tourne Hold-up, comédie policière d'Alexandre Arcady. Sur le tournage de ce film qui dépassera les deux millions d'entrées, il se blesse sérieusement en exécutant une cascade, ne voulant pas être doublé: à cinquante-deux ans, le temps des films d'action semble révolu pour lui.

Années 1980-1990 : retour au théâtre

En 1987, Le Solitaire, film policier réalisé par Jacques Deray, est un échec commercial selon les critères habituels de Belmondo. C'est en effet la première fois, depuis 1963, qu'un film dont il tient la vedette attire moins d'un million de spectateurs dans les salles. L'acteur déclarera plus tard « Le Solitaire a été le polar de trop. J'en avais marre et le public aussi ».

La même année, Robert Hossein lui propose de remonter sur scène. Belmondo saisit l'occasion et, près de trente ans après avoir quitté les planches, interprète Kean de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas, au Théâtre Marigny, de février à juin 1987, reprenant ensuite la pièce en septembre pour une prolongation de deux mois et demi. Enthousiasmé par ce succès, Jean-Paul Belmondo se dit ravi d'avoir retrouvé sa vocation d'origine.

Il crée le prix Paul Belmondo devant récompenser un sculpteur contemporain pour la qualité de son œuvre. En 1989 le lauréat est Cyril de La Patellière.

En 1988, Claude Lelouch lui offre le rôle principal d'Itinéraire d'un enfant gâté. Belmondo, ravi d'interpréter un rôle de composition qui lui permet de s'écarter de son image cinématographique habituelle, retrouve avec ce film le succès commercial. Sa prestation lui vaut également d'obtenir le César du meilleur acteur, lors de la 14e cérémonie des César en 1989. Il avait pourtant précisé, dès l'annonce de sa nomination, ne pas être intéressé par le prix, mais l'Académie passe outre en le lui attribuant. Belmondo n'est pas présent à la cérémonie et ne va pas chercher sa récompense, une manière de rappeler que, comme au début de sa carrère lors du concours d'entrée à la Comédie française, le public est le seul jury qui puisse lui accorder des distinctions. De plus Belmondo n'a jamais pardonné au sculpteur-compresseur César, qui a donné son nom à cette récompense du cinéma, d'avoir vivement critiqué le travail de son père Paul Belmondo. Jean Paul trouvait les statuettes de César sans intérêt.

Jean-Paul Belmondo s'éloigne ensuite du cinéma pour plusieurs années : il retrouve Robert Hossein pour une mise en scène de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand. Le spectacle, joué à partir de février 1989 (un mois avant la sortie du film tiré de la pièce, interprété par Gérard Depardieu), remporte un grand succès — attirant plus de deux cent mille spectateurs — et réalise en 1991 une tournée internationale, allant jusqu'au Japon. À son retour de tournée, Belmondo vend à Canal+ sa maison de production Cerito Films et fait l'acquisition du Théâtre des Variétés, dont il assure la direction.

Il ne revient à l'écran qu'en 1992, pour les besoins de L'Inconnu dans la maison, réalisé par Georges Lautner, puis laisse passer trois ans avant de tourner Les Misérables de Claude Lelouch, libre adaptation du roman de Victor Hugo dont une partie de l'action est transposée au vingtième siècle. Les deux films ne remportent pas un grand succès public, surtout pour ce qui est du film de Lautner. L'acteur est désormais surtout actif sur les planches, où il est l'interprète de grosses productions théâtrales, comme Tailleur pour dames et La Puce à l'oreille, de Georges Feydeau, mis en scène par Bernard Murat. En 1996, le film Désiré, réalisé par Bernard Murat d'après la pièce de Sacha Guitry, est un échec public, victime notamment d'un circuit de distribution réduit7.

En 1998, Patrice Leconte met en scène Jean-Paul Belmondo et Alain Delon dans Une chance sur deux, comédie policière jouant ouvertement sur la nostalgie des anciens films du duo de Borsalino (Belmondo y exécute à nouveau, à 65 ans, une cascade accroché à un hélicoptère). Ce film, où les deux vétérans donnent la réplique à Vanessa Paradis, obtiendra finalement un score inférieur à celui escompté, dépassant à peine le million d'entrées.

La même année, Jean-Paul Belmondo interprète sur scène Frédérick ou le boulevard du crime, d'Éric-Emmanuel Schmitt. Il donne également son accord à Cédric Klapisch pour interpréter, aux côtés de Romain Duris, l'un des rôles principaux de Peut-être. Si cette fable de science-fiction ne remporte qu'un succès d'estime, Belmondo apprécie l'expérience du tournage. Fin novembre 1999, Jean-Paul Belmondo est hospitalisé à Brest à l’hôpital de La Cavale blanche, après avoir subi un malaise pendant une représentation de la tournée de Frederick ou le Boulevard du Crime. Il doit ensuite observer un strict repos.

À partir de 2000, Jean-Paul Belmondo ne monte plus sur les planches. Au cinéma, il fait une apparition dans Les Acteurs, de Bertrand Blier. Amazone, tourné l'année précédente sous la direction de son vieux complice Philippe de Broca, sort à la sauvette en juillet 2000 et se révèle être un désastre commercial.

En 2001, il tourne pour la télévision, plus de quarante ans après sa précédente expérience, dans le téléfilm L'Aîné des Ferchaux. Belmondo tient le rôle tenu par Charles Vanel dans l'adaptation cinématographique de Jean-Pierre Melville tandis que le rôle naguère tenu par Belmondo est interprété par Samy Naceri. Il envisage de tourner ensuite pour la télévision une adaptation du roman Le Lion de Joseph Kessel (un téléfilm finalement interprété par Alain Delon). Mais, le 8 août 2001, un mois avant la diffusion de L'Aîné des Ferchaux, et alors qu'il se trouve en vacances en Corse chez son ami Guy Bedos à Lumio, près de Calvi, Belmondo est victime d'un accident vasculaire cérébral. Il est héliporté d'urgence à l'Hôpital Falconaja de Bastia. Bien que son état soit jugé sérieux (un caillot ayant entraîné notamment une paralysie faciale du côté droit), il est transféré dans la soirée vers l'Hôpital Saint-Joseph de Paris. Son accident de santé, qui le tient ensuite éloigné des plateaux comme des planches, est suivi d'une longue rééducation.

En avril 2007, il est promu commandeur de la Légion d'honneur.

Il retrouve en 2008, après sept ans d'absence, les plateaux de cinéma pour tourner, sous la direction de Francis Huster, Un homme et son chien. Ce remake de Umberto D. de Vittorio De Sica est un drame dans lequel il incarne un homme qui se retrouve du jour au lendemain à la rue. Le film n'est cependant pas un succès public.

En 2011, lors du festival de Cannes, il reçoit une Palme d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Il apparaît au festival accompagné de Barbara Gandolfi. Un documentaire lui est consacré à cette occasion, Belmondo, itinéraire..., avec une diffusion simultanée sur France et sur la Croisette.

Le 19 juin 2012, à Bruxelles, c'est pour l'ensemble de sa carrière qu'il reçoit la médaille de chevalier de l'Ordre de Léopold en même temps qu'un Coq de Cristal.

Claude Lelouch annonce en juillet 2012 le retour de l'acteur dans son prochain film Les Bandits manchots, projet qui n'a pas abouti.

Le 14 octobre 2013, un hommage est rendu à l'acteur lors de l'ouverture du cinquième Festival Lumière de Lyon, avec la projection du film Un singe en hiver. L'acteur, accompagné de son fils Paul, est ovationné par environ quatre mille cinq cents spectateurs ainsi que par les invités comme Quentin Tarantino, Jean Rochefort, Pierre Richard, Jean-Pierre Marielle, Charles Gérard, Bertrand Tavernier.

Le 9 février 2015, Jean-Paul Belmondo annonce sur RTL sa retraite définitive du cinéma et du théâtre. En avril de la même année, à l'occasion de ses 82 ans, il revient sur cette déclaration et confie au Parisien qu'il aimerait bien rejouer. En octobre 2015, il apparaît à nouveau en public lors de la soirée d'ouverture du Festival Lumière.

Lors de la Mostra de Venise 2016, il se voit remettre des mains de la comédienne Sophie Marceau le Lion d'or pour la carrière. Le réalisateur polonais Jerzy Skolimowski est également récompensé. En février 2017, lors de la 42e cérémonie des César, un hommage est rendu par l'Académie des César à Jean-Paul Belmondo pour l'ensemble de sa carrière sous forme de montage vidéo rétrospectif.

Le 14 juillet 2019, il est élevé à la dignité de grand-officier de la Légion d'honneur.

Mort

Le 6 septembre 2021, Jean-Paul Belmondo meurt à son domicile parisien à l'âge de 88 ans36. Son avocat, Michel Godest, qui annonce la nouvelle en diffusant un communiqué à l'Agence France-Presse, indique : « Il était très fatigué depuis quelque temps. Il s'est éteint tranquillement. » Dans les heures qui suivent l'annonce la disparition de « Bébel », plusieurs personnalités cinématographiques lui rendent hommage dont l'acteur Alain Delon, qui se dit « complètement anéanti », ainsi que des membres de la classe politique comme le député LR Éric Ciotti, qui déclare sur Twitter que le « Talent de Jean-Paul Belmondo manquera profondément à la France ». Toujours sur Twitter, le Président de la République Emmanuel Macron salue également la mémoire de l'acteur.

Théâtre

  • 1950 : La Belle au bois dormant de Charles Perrault
  • 1950 : La Petite Hutte d'André Roussin, mise en scène Jean-Paul Belmondo et Guy Bedos
  • 1951 : Mon ami le cambrioleur d'André Haguet, mise en scène Jean-Paul Belmondo et Guy Bedos, tournée d'été
  • 1952 : Gloriana sera vengée de Jean Toury d'après Cyril Tourneur, mise en scène Jean Vernier, Théâtre de la Huchette
  • 1953 : Zamore de Georges Neveux, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1953 : Médée de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
  • 1953 : La Jalousie du barbouillé de Molière et Le Mariage forcé de Molière et Lully, mise en scène Georges Le Roy, Théâtre du Conservatoire
  • 1953 : La Reine blanche de Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy, mise en scène Jean Meyer, Théâtre Michel
  • 1953 : La locandiera de Carlo Goldoni
  • 1954 : Les Boulingrin de Georges Courteline
  • 1954 : Le Malade imaginaire de Molière
  • 1954 : L'Avare de Molière
  • 1954 : Le commissaire est bon enfant de Georges Courteline, mise en scène Michel Galabru
  • 1954 : George Dandin ou le Mari confondu de Molière, mise en scène Michel Galabru
  • 1954 : Crinolines et guillotine d'Henry Monnier, mise en scène Christine Tsingos, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
  • 1954 : Andalousie opérette d'Albert Willemetz et Raymond Vincy, musique Francis Lopez, Théâtre de la Gaîté-Lyrique
  • 1954 : Les Précieuses ridicules de Molière, mise en scène Michel Galabru
  • 1954 : Le Médecin malgré lui de Molière, mise en scène Michel Galabru
  • 1954 : Les Plaideurs de Racine, mise en scène Georges Le Roy, Théâtre du Petit Marigny
  • 1954 : Port-Royal d'Henry de Montherlant, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française (élève du Conservatoire)
  • 1955 : Fantasio d'Alfred de Musset, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française, élève du conservatoire
  • 1955 : L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française, élève du conservatoire
  • 1956 : L'Hôtel du libre échange de Georges Feydeau, mise en scène Jean-Pierre Grenier, avec la Compagnie Grenier-Hussenot, Théâtre Marigny
  • 1957 : César et Cléopâtre de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Sarah-Bernhardt
  • 1957 : La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de l'Athénée
  • 1958 : Oscar de Claude Magnier, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre de l'Athénée
  • 1959 : Trésor party de Bernard Régnier, d'après le roman Money in the bank (Valeurs en coffre) publié en 1946 par Wodehouse, mise en scène Christian-Gérard, théâtre La Bruyère
  • 1987 : Kean de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Marigny
  • 1989-1990 : Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Marigny
  • 1993 : Tailleur pour dames de Georges Feydeau, mise en scène Bernard Murat, Théâtre de Paris
  • 1996 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Bernard Murat, Théâtre des Variétés
  • 1997 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Bernard Murat, Théâtre des Variétés
  • 1998 : Frédérick ou le boulevard du crime d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Marigny
  • 1999 : Frédérick ou le boulevard du crime d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, tournée

Filmographie

Cinéma Longs métrages

  • 1957 : Les Copains du dimanche de Henri Aisner : Trebois
  • 1957 : À pied, à cheval et en voiture de Maurice Delbez : Venin
  • 1957 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : Pierrot
  • 1958 : Les Tricheurs de Marcel Carné : Lou
  • 1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret : Patrick le trompettiste, fiancé de Caroline
  • 1959 : Mademoiselle Ange (Ein Engel auf Erden) de Géza von Radványi : Michel Barrot
  • 1959 : À double tour de Claude Chabrol : Laszlo Kovacs
  • 1960 : À bout de souffle de Jean-Luc Godard : Michel Poiccard alias Laszlo Kovacs
  • 1960 : Classe tous risques de Claude Sautet : Eric Stark
  • 1960 : Moderato cantabile de Peter Brook : Chauvin
  • 1960 : La Française et l'Amour d'Henri Verneuil : Gilles (sketch L'Adultère)
  • 1960 : Les Distractions de Jacques Dupont : Paul Frapier
  • 1960 : La ciociara de Vittorio De Sica : Michel de Libero
  • 1960 : La Novice (Lettere di una novizia) d'Alberto Lattuada : Giuliano Verdi
  • 1961 : Le Mauvais Chemin (La viaccia) de Mauro Bolognini : Amerigo
  • 1961 : Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville : Léon Morin
  • 1961 : Une femme est une femme de Jean-Luc Godard : Alfred Lubitsch
  • 1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond : Lauzun (film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux)
  • 1961 : Scandale sur la Riviera (Riviera-Story) de Wolfgang Becker : Le pilote de course
  • 1961 : Un nommé La Rocca de Jean Becker : Roberto La Rocca
  • 1962 : Le Doulos de Jean-Pierre Melville : Silien
  • 1962 : Cartouche de Philippe de Broca : Louis Dominique Cartouche dit Cartouche
  • 1962 : Un singe en hiver d'Henri Verneuil : Gabriel Fouquet
  • 1962 : Le Jour le plus court (Il giorno più corto) de Sergio Corbucci : Erede Siciliano
  • 1963 : La Mer à boire (Mare matto) de Renato Castellani : il Livornese
  • 1963 : Peau de banane de Marcel Ophüls : Michel
  • 1963 : Dragées au poivre de Jacques Baratier : Raymond
  • 1963 : L'Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville : Michel Maudet
  • 1964 : Les Don Juan de la Côte d'Azur (I Don Giovanni della Costa Azzurra) de Vittorio Sala : lui-même (non crédité)
  • 1964 : L'Homme de Rio de Philippe de Broca : Adrien Dufourquet
  • 1964 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil : Rocco
  • 1964 : Échappement libre de Jean Becker : David Ladislas
  • 1964 : La Chasse à l'homme d'Édouard Molinaro : Fernand
  • 1964 : Week-end à Zuydcoote d'Henri Verneuil : Julien Maillat
  • 1965 : Par un beau matin d'été de Jacques Deray : Francis
  • 1965 : Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard : Ferdinand Griffon, dit Pierrot
  • 1965 : Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Philippe de Broca : Arthur Lempereur
  • 1966 : Tendre Voyou de Jean Becker : Tony Maréchal
  • 1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément : Pierrelot / Yvon Morandat
  • 1966 : Le Démoniaque de René Gainville : lui-même (non crédité)
  • 1967 : Casino Royale de Val Guest et John Huston : le légionnaire français (brève apparition)
  • 1967 : Le Voleur de Louis Malle : Georges Randal
  • 1968 : Ho ! de Robert Enrico : François Holin, dit Ho
  • 1969 : Le Cerveau de Gérard Oury : Arthur Lespinasse
  • 1969 : La Sirène du Mississipi de François Truffaut : Louis Mahé
  • 1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch : Henri
  • 1970 : Borsalino de Jacques Deray : François Capella
  • 1971 : Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau : Nicolas Philibert
  • 1971 : Le Casse d'Henri Verneuil : Azad
  • 1972 : Docteur Popaul de Claude Chabrol : docteur Paul Simay
  • 1972 : La Scoumoune de José Giovanni : Roberto Borgo
  • 1972 : L'Héritier de Philippe Labro : Bart Cordell
  • 1973 : Le Magnifique de Philippe de Broca : François Merlin / Bob Saint-Clar
  • 1974 : Stavisky... d'Alain Resnais : Serge Alexandre Stavisky
  • 1975 : Peur sur la ville d'Henri Verneuil : commissaire Jean Letellier
  • 1975 : L'Incorrigible de Philippe de Broca : Victor Vauthier
  • 1976 : L'Alpagueur de Philippe Labro : Roger Pilard, dit L'Alpagueur
  • 1976 : Le Corps de mon ennemi d'Henri Verneuil : François Leclercq
  • 1977 : L'Animal de Claude Zidi : Mike Gaucher et Bruno Ferrari
  • 1979 : Flic ou Voyou de Georges Lautner : Antonio Cerruti, alias le commissaire Stanislas Borrowitz
  • 1980 : Le Guignolo de Georges Lautner : Alexandre Dupré
  • 1981 : Le Professionnel de Georges Lautner : Josselin Beaumont dit Joss
  • 1982 : L'As des as de Gérard Oury : Jo Cavalier
  • 1983 : Le Marginal de Jacques Deray : Le commissaire Philippe Jordan
  • 1984 : Les Morfalous d'Henri Verneuil : Le sergent Pierre Augagneur
  • 1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner : Stéphane Margelle
  • 1985 : Hold-up d'Alexandre Arcady : Grimm
  • 1987 : Le Solitaire de Jacques Deray : Le commissaire Stan Jalard
  • 1988 : Itinéraire d'un enfant gâté de Claude Lelouch : Sam Lion
  • 1992 : L'Inconnu dans la maison de Georges Lautner : Jacques Loursat
  • 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinémad'Agnès Varda : Professeur Bébel
  • 1995 : Les Misérables de Claude Lelouch : Henri Fortin / Jean Valjean
  • 1996 : Désiré de Bernard Murat : Désiré
  • 1998 : Une chance sur deux de Patrice Leconte : Léo Brassac
  • 1999 : Peut-être de Cédric Klapisch : Ako
  • 2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier : lui-même
  • 2000 : Amazone de Philippe de Broca : Édouard
  • 2009 : Un homme et son chien de Francis Huster : Charles
  • 2011 : D'un film à l'autre de Claude Lelouch : Lui même

Courts métrages

  • 1956 : Molière de Norbert Tildian : La Merluche
  • 1958 : Charlotte et son jules (court métrage sorti en 1961) de Jean-Luc Godard : Jean
  • 1961 : Chasse aux vedettes de Camille Chatelot : apparition
  • 1974 : T'es fou Marcel... de Jean Rochefort : lui-même
  • 1980 : Balles de débutants d'Adolphe Drey : Lui-même
  • 1986 : Les pros de Florence Moncorgé-Gabin : Lui-même

Télévision

  • 1959 : Les Trois Mousquetaires (téléfilm) de Claude Barma : D'Artagnan
  • 2001 : L'Aîné des Ferchaux (téléfilm) de Bernard Stora : Paul Ferchaux

Documentaires

  • 1962 : Un cœur gros comme ça de François Reichenbach : lui-même
  • 1965 : Jean-Paul Belmondo (court métrage documentaire) de Claude Lelouch
  • 1966 : La Bande à Bebel (court métrage documentaire) de Charles Gérard : lui-même
  • 1967 : Portrait de Belmondo (court métrage documentaire) de Charles Gérard : témoignages
  • 1969 : Dieu a choisi Paris de Gilbert Prouteau et Philippe Arthuys : lui-même, commentaires
  • 1986 : Les Pros documentaire de Florence Moncorgé-Gabin : témoignages
  • 1990 : Ne m'oubliez pas : Hommage à Bernard Blier de Mathias Ledoux : témoignages
  • 1993 : Chambre 12, Hôtel de Suède (téléfilm documentaire) de Claude Ventura et Xavier Villetard : lui-même
  • 1996 : Belmondo, le magnifique de Patrick Chammings : apparition
  • 2001 : Gabin, gueule d'amour de Michel Viotte : témoignages
  • 2011 : Belmondo : il était une fois le beau monde, documentaire de Frédéric Chaudier, Frédéric Zamochnikoff : Portrait
  • 2011 : Belmondo, itinéraire... de Vincent Perrot et Jean-François Domenech : témoignages
  • 2015 : Belmondo par Belmondo40, documentaire de Paul Belmondo diffusé sur TF1 le 3 janvier 2016.
  • 2015 : Belmondo, le magnifique de Bruno Sevaistre, diffusé sur Arte
  • 2017 : Belmondo ou le goût du risque de Jérôme W

Distinctions

  • Prix Citron en 1972
  • Prix du Brigadier pour Kean de Jean-Paul Sartre, Théâtre Marigny en 1987
  • César du meilleur acteur pour Itinéraire d'un enfant gâté lors des Césars 1989 (prix refusé)
  • Prix Coq de la Communauté française de Belgique spécial. L'acteur l'oublie ensuite dans les coulisses du Palais des beaux-arts de Bruxelles en 2012

Nominations

  • BAFTA du meilleur acteur pour Léon Morin, prêtre lors des BAFTA 1963
  • BAFTA du meilleur acteur pour Pierrot le Fou lors des BAFTA 1967

Hommages

  • Palme d'honneur (hommage) lors du Festival de Cannes 2011
  • Lion d'or pour la carrière (hommage) lors du Festival de Venise 2016
  • Hommage de l'Académie des César pour l'ensemble de sa carrière, lors de la cérémonie des César 2017
  • Gant d'Or d'honneur, lors de la cérémonie des Gants d'Or de boxe à Bruxelles le 19 octobre 2019

Décorations

  • Grand officier de la Légion d'honneur Grand officier de la Légion d'honneur (2019) ; commandeur (2007) ; officier (1991) ; chevalier (1980)
  • Grand officier de l'ordre national du Mérite Grand officier de l'ordre national du Mérite (2017) ; commandeur (1994) ; officier (1986)
  • Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (2006)
  • Ruban Chevalier de l'ordre de Léopold Chevalier de l'ordre de Léopold (Belgique, 2012)

Références dans la culture populaire

  • Jean-Michel Charlier et Jean Giraud se sont inspirés du jeune acteur pour créer le personnage de Blueberry en 1963.
  • Jean-Paul Belmondo a également donné ses traits au héros d'une série de bande dessinée italienne en petit format intitulée Goldrake, éditée entre 1966 et 1980 et publiée en France par Elvifrance sous le titre Goldboy.
  • Dans le film d'animation japonais Les Mille et Une Nuits (1969), le visage du héros Aladin reprend les traits de Belmondo.
  • Buichi Terasawa, fan de l'acteur, s'est inspiré de lui pour créer son personnage de Cobra.
  • Ce n'est pas l'unique référence à l'acteur dans la culture nippone car la famille Belmont dont sont issus tous les héros de la série de jeux Castlevania s'appelait Belmondo avant la traduction occidentale.

Sources: wikipedia.org

Pas de lieux

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        NomLienDate de naissanceDate de décèsDescription
        1Raquel WelchRaquel WelchPartenaire, Collègue05.09.194015.02.2023
        2Laura AntonelliLaura Antonelliépouse civile, Collègue28.11.194122.06.2015
        3Alain DelonAlain DelonAmi08.11.193518.08.2024
        4Sylvia Maria KristelSylvia Maria KristelCollègue28.09.195217.10.2012
        5Philiph NoiretPhiliph NoiretCollègue01.10.193023.11.2006
        6Odile VersoisOdile VersoisCollègue15.06.193023.06.1980
        7Annie GirardotAnnie GirardotCollègue25.10.193128.02.2011
        8Jean-Luc GodardJean-Luc GodardCollègue03.12.193013.09.2022
        9Giuliano GemmaGiuliano GemmaCollègue02.09.193801.10.2013
        10Raymond  GérômeRaymond GérômeCollègue17.05.192003.02.2002
        11Roger VadimRoger VadimCollègue26.01.192811.02.2000
        12Paulette GoddardPaulette GoddardCollègue03.06.191023.04.1990
        13Natalie WoodNatalie WoodCollègue20.07.193829.11.1981
        14Gérard OuryGérard OuryCollègue29.04.191920.07.2006
        15Bruno CremerBruno CremerCollègue06.10.192907.08.2010
        16Louis de FunèsLouis de FunèsCollègue31.07.191427.01.1983
        17Philippe de BrocaPhilippe de BrocaCollègue15.03.193326.11.2004
        18Dominique ZardiDominique ZardiCollègue02.03.193013.12.2009
        19Michel  SuborMichel SuborCollègue02.02.193517.01.2022
        20BourvilBourvilCollègue27.07.191723.09.1970
        21Mylène DemongeotMylène DemongeotCollègue29.09.193501.12.2022
        22Jean SebergJean SebergCollègue13.11.193808.09.1979
        23Lino VenturaLino VenturaCollègue14.07.191922.10.1987
        24François TruffautFrançois TruffautCollègue06.02.193221.10.1984
        25Raymond  PellegrinRaymond PellegrinCollègue01.01.192514.10.2007
        26Jean GabinJean GabinCollègue17.05.190415.11.1976
        27Edwige FeuillèreEdwige FeuillèreCollègue29.10.190713.11.1998
        28Marie LaforêMarie LaforêCollègue05.10.193902.11.2019
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